LA CORSICA 2019
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Re: LA CORSICA 2019
En y réfléchissant, 748R a raison. Imaginez ; cette Corsica J2 fut un amalgame de l'Espigoulier , de la Sambuc, des Termes
.....puis demi-tour
on continue par la montée du Castellet et la vallée du Gapeau pour continuer vers les gorges du Verdon
et terminer la journée par les combes de Lourmarin, le Mont Ventoux et les Gorges de la Nesque.
Un peu vannée Joko, mais après une bonne douche et la préparation du repas quel plaisir de se retrouver tous à l'apéro sur la terrasse, devant le BBQ géré de main de maître par Bergamo pour se remémorer cette fabuleuse journée
Le J3, si vous vous souvenez bien, est une journée annoncée " spéciale Joko, journée surprise.....Ce fut bien au-delà de mes espérances
.....puis demi-tour
on continue par la montée du Castellet et la vallée du Gapeau pour continuer vers les gorges du Verdon
et terminer la journée par les combes de Lourmarin, le Mont Ventoux et les Gorges de la Nesque.
Un peu vannée Joko, mais après une bonne douche et la préparation du repas quel plaisir de se retrouver tous à l'apéro sur la terrasse, devant le BBQ géré de main de maître par Bergamo pour se remémorer cette fabuleuse journée
Le J3, si vous vous souvenez bien, est une journée annoncée " spéciale Joko, journée surprise.....Ce fut bien au-delà de mes espérances
joko- moderateur
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Re: LA CORSICA 2019
Mon J2 en images
Une dédicace aux connaisseurs
Et bien sûr nous avons croisé quelques locaux peu loquaces mais assez sympathiques
Une journée riche en paysages tous plus magnifiques les uns que les autres, des rencontres rigolotes avec la faune locale, des routes de folies et toujours un groupe au top qui rend ces moments encore plus appréciables
Et surtout une déclaration de Kalista le soir lors du débriefing du soir, je cite : « Noonoors tu as de belles trajectoires ! » mon talent est enfin reconnu à sa juste valeur ici
La suite demain
Une dédicace aux connaisseurs
Et bien sûr nous avons croisé quelques locaux peu loquaces mais assez sympathiques
Une journée riche en paysages tous plus magnifiques les uns que les autres, des rencontres rigolotes avec la faune locale, des routes de folies et toujours un groupe au top qui rend ces moments encore plus appréciables
Et surtout une déclaration de Kalista le soir lors du débriefing du soir, je cite : « Noonoors tu as de belles trajectoires ! » mon talent est enfin reconnu à sa juste valeur ici
La suite demain
noonoors- chef moderateur
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Re: LA CORSICA 2019
Nickel la vidéo Jean-Mi, tu vas avoir de quoi faire avec toutes les photos publiées et celles à venir
noonoors- chef moderateur
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nico83- moderateur
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pataioli13- desmo sudiste d'argent
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Re: LA CORSICA 2019
Merci pour la vidéo J.Michel, un régal à regarder
@ Noonoors qui relate la vérité vraie en disant :
Et surtout une déclaration de Kalista le soir lors du débriefing du soir, je cite : « Noonoors tu as de belles trajectoires ! »
je tiens à rapporter les propos de Kalista dans leur intégralité, en effet il a ajouté avec son flegme devenu légendaire : " je pourrais rouler derriere lui pendant 200 kms tellement c'est beau".La suggestion a été relevée et Noonoors fut nommé sur le champ coach personnel de Kalista.................
Ce soir -là planait un sentiment de jalousie entre les différents membres de la Scuderia Corsica et je peux vous assurer que certains ont été chambrés à maintes reprises , le tout agrémenté de fous rires. De bons moments dont on ne se lasse pas assurément
@ Noonoors qui relate la vérité vraie en disant :
Et surtout une déclaration de Kalista le soir lors du débriefing du soir, je cite : « Noonoors tu as de belles trajectoires ! »
je tiens à rapporter les propos de Kalista dans leur intégralité, en effet il a ajouté avec son flegme devenu légendaire : " je pourrais rouler derriere lui pendant 200 kms tellement c'est beau".La suggestion a été relevée et Noonoors fut nommé sur le champ coach personnel de Kalista.................
Ce soir -là planait un sentiment de jalousie entre les différents membres de la Scuderia Corsica et je peux vous assurer que certains ont été chambrés à maintes reprises , le tout agrémenté de fous rires. De bons moments dont on ne se lasse pas assurément
joko- moderateur
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Re: LA CORSICA 2019
Superbe vidéo, c'est quoi le logiciel ?
Ronald- Admin
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Ronald- Admin
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Re: LA CORSICA 2019
Put..n Nico c'est le bordel sur ton bureau... Courage 2 à 3 jours de rangement maxi.
bergamo- desmo sudiste d'or
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748R- desmo sudiste d'or
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Re: LA CORSICA 2019
SAMEDI CORSICA EPISODE 4
Cette journée aurait dû être plus calme, départ 9 H et pour une partie dédiée à du tourisme culturel, mais c’était sans compter sur la horde sauvage et le leader de cette troupe
De Sorbollano nous prenons la direction Aullène à 13 km pour arriver au pied du col de la Vaccia, col qui culmine à 1193 m.
La montée de ce col…. du pur bonheur ! Un revêtement relativement propre, hormis quelques passages typés enduro, de magnifiques lacés avec les bons appuis et avec l’avantage d’être ouverts ce qui permettait d’exploiter la totalité de la route, ce fut magiiiiiiiiiiiique !
Pause au sommet, une vue exceptionnelle, des nuages accrochés aux pics comme si un décorateur céleste avait œuvré, franchement féérique !
C’est ça la Corse, une succession de paysages différents comme concocté par un kaléidoscope géant qui alternent tous les kilomètres et cette particularité en fait une région unique qui mérite son nom d’Ile de Beauté, en permanence des morceaux de PACA, Ardèche, Cévennes, Haute-Loire et le tout qui s’imbrique parfaitement.La montée de ce col…. du pur bonheur ! Un revêtement relativement propre, hormis quelques passages typés enduro, de magnifiques lacés avec les bons appuis et avec l’avantage d’être ouverts ce qui permettait d’exploiter la totalité de la route, ce fut magiiiiiiiiiiiique !
Pause au sommet, une vue exceptionnelle, des nuages accrochés aux pics comme si un décorateur céleste avait œuvré, franchement féérique !
Le haut de ce col c’est également la rencontre avec un troupeau de cochons, incroyable tout est très escarpé et ils surgissent de nulle part !
Le haut de ce col c’est encore une rencontre improbable, depuis quelques minutes nous avions l’oreille tendue pour écouter un bourdonnement très timide, qui semblait gravir la route ce qui a eu pour effet de générer deux clans, le premier pensant qu’une équipe en Solex arrivait, le deuxième pariant pour des Bleues.
Puis à la sortie du dernier virage avant le sommet, voilà pas que notre Racer éclate en sanglots, certes des sanglots de bonheurs mais intarissables (Au fait Pascal, tu me dois trois paquets de kleenex) l’improbable venait d’avoir lieu !
Une troupe de motards (pas sur que le terme motard soit le bon, mais passons) avec 80% de ……..
TRIUMPH, si, si je jure sur la tête de Pascal que c’est vrai.
Qui aurait pu imaginer que les sept ou huit Triumph vendues en Europe ces dernières années allez se retrouver au sommet du col de la Vaccia !!!?
Tellement inimaginable, que même nos pires intégristes, gagnés par l’émotion de Racer ont gentiment échangés avec eux.
Comme quoi le climat Corse est propice à la gentillesse.
GO pour la descente du col et l’ouvreur décide de rouler sur Corté, une ½ H plus tard nouvel arrêt et l’ouvreur vient me voir
« dis moi Ronald, ce n’est pas demain que nous avions programmer Corté ? »GO pour la descente du col et l’ouvreur décide de rouler sur Corté, une ½ H plus tard nouvel arrêt et l’ouvreur vient me voir
« ben si, mais c’est toi le chef, moi j’essai juste de suivre et survivre »
En conséquences, mise en œuvre du ……. ?
Occasion de refaire le plein, bien que le dernier daté de 80 km, mais notre ouvreur étant devenu frileux depuis la veille suite à une tentative de Christophe de nous faire du Giz.
Pendant plusieurs kilomètres nous allons suivre de toutes petites routes avec de léger petits trous, notre ouvreur sera héroïque, ouvrir, prendre le virage, éviter le trou et oups éviter également la voiture.
Un petit village, une auberge, une magnifique jeune fille devant l’auberge, Noonoors qui pile, la jeune fille se précipitant sur les motos « venez manger » (pas d’exagération) du coup je ne sais pas pourquoi nous décidâmes de manger là, et nous n’avons pas regretté, un véritable festin.
Un petit village, une auberge, une magnifique jeune fille devant l’auberge, Noonoors qui pile, la jeune fille se précipitant sur les motos « venez manger » (pas d’exagération) du coup je ne sais pas pourquoi nous décidâmes de manger là, et nous n’avons pas regretté, un véritable festin.
Deux heures et demi plus tard, nous reprenions la route après avoir longuement négocié avec Mika, en effet une deuxième magnifique jeune avait pris place sur la terrasse et il ne voulait plus partir.
« Bon Nico, il nous faut aller sur Filitosa et trouver un bureau de tabac « « Le bureau de tabac nous verrons bien sur la route et quant à Filitosa, je t’assure je me suis bien documenté et il n’y a vraiment que de très vieilles pierres et j’en ai déjà donné une à Joko »
A partir de ce moment la vie fut plus compliquée, en effet le GPS de Nico ne fonctionnait plus, pas moyen de trouver Filitosa, et toujours pas de bureau de tabac.
Devant tant de détresse je décidais de prendre la tête du convoi.
Malheureusement sans plus de succès pour Filitosa, et par le plus grand des hasards nous arrivons à Petroto où il y a tabac et bars
Durant la pause, Nico constatera que son GPS a repris du service et que nous ne sommes pas très loin du tracé du Rallye de Corse que nous n’avons pu faire le premier jour, ce qui déclenchera l’enthousiasme chez les cramés(e)
Et nous voilà sur le Rallye de Corse, en mode Rallye bien sur pour les cinglés et en mode touriste pour moi
Super route pour les gauches droites permanents et qui doit redoubler d’intérêts sur parcours fermé
Un dernier arrêt, puis départ pour la maison, en mode plus calme, car tout le monde est HS.
La soirée sera un remake de la précédente, Jokopat salade et Chris barbec.
Ronald- Admin
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Re: LA CORSICA 2019
Episode 1/2
Salut à vous les Francis !!
L’édition CORSICA 2019 vient de s’achever après 4 jours de roulage intense et près de 1150 km de petits virages le tout dans un décor de rêve…
Une fois de plus cette aventure a été menée dans une atmosphère de franche camaraderie avec une équipe formidable.
Que dire de plus :
Que du bonheur
Une ambiance au Top
Des amis extraordinaires
Des balades d’anthologie
Des itinéraires exceptionnels
Un logement idéalement placé
Des repas gargantuesques
Des breuvages surprenants
Des vaches, des cochons et des chèvres
Tout a commencé au mois de mars dernier lorsque Sir Ronald, notre Gentil Organisateur Ducati Desmo Grand Sud (GODDGS), propose de préparer une virée en Corse sur 4 jours du mercredi 29 mai au soir au lundi 03 juin au matin.
Après de nombreux échanges et réunions de travail autour de la meilleure table de la région (Chez Dame Gisèle), un projet se dessine puis voit le jour.
Cette année, les itinéraires ont été orientés vers l’intérieur des terres, ses reliefs et paysages à couper le souffle.
Il s’agira d’emprunter des petites routes comme on les aime, sinueuses à souhait et de rechercher un peu d’authenticité loin des axes touristiques habituels du bord de mer.
De ce fait, ma grande majorité des Cols les plus renommés de l’île de beauté font parti des endroits que nous avons visités :
Col de Bavella, Col de Vizzavone, Col de Verde, Col de Sorba, Col de Saint Eustache, Col de Scalella, Col se Sevi, Col de Vergio, Col de Bacinu, Col de MelaCol d’Illarata, Col de la Vaccia…
Autant vous dire que nous en avons encore plein les yeux.
Mais revenons un instant au début de cette aventure.
Quoi de plus sympa que de respecter la tradition et de tous se retrouver autour d’un verre de jus de fruit chez le Barbare avant de prendre la route tous ensemble direction le port de Toulon.
Nos amis Gizmote et Gizmostro, qui n’ont malheureusement pas pu participer à ce périple, sont tout de même venus en voisins nous faire part de leurs dernières recommandations et nous claquer la bise !
Georges a bien essayé de nous vendre sa soupe habituelle concernant la pression des pneus mais ayant été prévenus des mésaventures qu’il a vécues en Sardaigne avec ses pressions loufoques l’année dernière, personne ne s’est laissé faire !
Sir Ronald nous attend comme convenu au point d’embarquement de la Corsica Ferries à la gare maritime de Toulon.
Inutile de vous préciser que le reste de la bande, tellement stressé par le départ, est passé devant Papy Stoner sans même s'arrêter ni le calculer…
Un rapide contrôle des billets par le personnel du port suivit de la délivrance des stickers permettant l’accès au ferry et nous voilà dans la file d’attente avant embarquement.
C’est fou comme un départ en vacance en Corse met les gens dans de bonnes dispositions voir pour certains, dans un état euphorique….
Voila notre équipe qui discute avec les motards et les automobilistes garés autours de nous.
Nous ne parlerons pas ici des facultés surprenantes de nos amis Joko et Patrick à établir le contact, en qualité de marseillais ils ont le bagou qu’il faut…
Non, nous parlons ici des qualités extrêmement développées de Bergamo à embobiner son entourage pour essayer toute sorte de machine quitte à vendre son âme au diable…
En effet, il a osé monter sur une HD…..quelle honte Christophe…même pour la bonne cause il y a des choses qu’on ne fait pas….
C'est l'occasion de faire essayer nos machines et Noonoors en gentleman averti n'hésite pas a se prêter au jeux...
L’embarquement se déroule normalement. Les machines sont saisinées contre les rambardes puis nous nous dépêchons de rejoindre nos cabines pour y laisser nos équipements et nous changer dans une tenue plus confortable avant de foncer sur le pont supérieur afin de nous y installer pour le pique nique qui s’annonce gargantuesque.
Ce n’est pas peu dire, chacun a mis un point d’honneur à rapporter des produits du terroir provenant des meilleurs artisans charcutiers, boulangers de son quartier…sans parler des bouteilles de vin et autres breuvages sur vitaminés…et le fameux gâteau au Jokolat !
Un véritable festin partagé dans une ambiance au top, rien que d’y repenser, j’en ai l’eau à la bouche.
Si vous aviez vu les regards envieux des passagers …..
Comme le veut la tradition, nous avons terminé la soirée en allant partager un dernier verre au bar.
Il nous a fallu plusieurs tournée de la fameuse bière Corse « Pietra » pour réussir enfin à trinquer à la santé de nos amis du Forum.
Le retour à nos couchettes n’a posé aucun problème à l’équipe Varoise de la cabine n°6414……
Il parait que l’équipe des Marseillais a rencontré un soucis….Bergamo s’étant perdu à bord et ne retrouvant plus sa couchette….errant comme une âme en peine dans les coursives….prêt à passer la nuit tout seul sans couverture dans les escaliers…voir à emprunter le sac de couchage d’un des gamins de la colonie de vacance qui s’était installée sur la moquette du palier pont 6….
La traversée s'est effectuée bercés par la houle et le bourdonnement des moteurs....
Jeudi 30 mai, le réveil sonne beaucoup trop tôt, sauf pour Sir Ronald qui lors de l’annonce de 06h00 au sujet de notre accostage immédiat, était déjà debout depuis longtemps…..il avait déjà fait sa toilette, était monté prendre un café au bar pont 9, bouclé son sac……lui.
Le débarquement au port d’Ajaccio s’est fait sous le soleil tant attendu.
Rapidement la fine équipe est au complet au point de rendez vous au pied du ferry et nous décidons de commencer notre périple par un petit déjeuner en terrasse sur la place principale ou nous avons retrouvé de vieilles connaissances.
Il est temps de passer aux choses sérieuses et de débuter notre première balade en direction du logement situé à Sorbollano.
L’itinéraire planifié avec soin, nous amène à longer le bord de mer pour rallier tout d’abord le belvédère de Campomoro par les petites routes du littoral.
Nous sommes pratiquement seuls au monde. Aucun touriste n’entrave notre balade. Seuls quelques rares autochtones sont rapidement dépassés par nos belles italiennes.
On se croirait au paradis, le soleil s’est enfin installé, le fond de l’air est des plus agréables et le rythme assez sympa.
Les motos virevoltent de gauche à droite puis de droite à gauche, elles ont l’air de danser sur ces petites routes très agréables à rouler.
Tout le monde arbore un large sourire de contentement et prend son pied. Kallista est aux anges, il découvre une région exceptionnelle et des points de vue de toute beauté.
Soudain, la colonne se fait remonter par deux motos de façon….. arrogante…
Un nouveau R1 et une BM.
En qualité d’ouvreur, je ne peux m’empêcher de penser à Sir Ronald et Noonoors qui plus loin dans la colonne doivent bouillir de rage face à cet affront, on les connaît trop bien !
Il faut faire quelque chose pour ne pas laisser cette provocation impunie.
L’hypermot est sur son terrain de jeux sur ces petites routes très sinueuses, identiques à la rive gauche du Verdon pour ceux qui connaissent.
Ma monture bondie toute seule, partie à la chasse aux Kékés….
Un régal…..en fin tacticien (j’ai été à bonne école avec tous les tarés du forum….) je m’applique à jauger le pilotage de la BM en lui mettant la pression.
Le pauvre a été très surpris de voir une sauterelle dont personne ne se méfie le pousser à la roue. Un premier virage mal négocié, j’accentue la pression…un deuxième puis un troisième et je lui fait l’extérieur jambe sortie….
Très rapidement je rattrape le R1 et applique la même tactique….
Le pilote est très surpris de voir ma roue à la hauteur de son épaule à chaque virage. Il serre les dent et tourne la poignée dans chaque bout de droit mais doit sauter sur les freins pour ne pas finir dans le décors….l’Hypermot lui tombe dessus comme le prédateur sur sa proie.
Je pense à Ronald et notre attaque à l’identique sur deux KT 990 en Sardaigne, j’en rigole.
Il s’énerve, c’est trop bon, il manque de faire un premier tout droit, ses trajectoires sont mal négociées, il commence à perdre la maitrise de sa machine voulant piloter en dehors de sa zone de confort.
Je ne lui fais aucun cadeau accentuant toujours la pression avant de lui asséner le coup de grâce.
Après plus de 5 minutes de combat acharné, il rend la main, met son clignotant et se range sur le coté.
Le sort en est jeté !
Petit bond à sa hauteur, bon prince je le remercie pour cette petite arsouille en lui montrant un pouce levé au ciel, puis mets plein gaz et le voit disparaître de mes rétros deux virages plus loin. Atomisé.
L’honneur du DDGS est sauf !!!
C’est bien dommage que mes petits camarades aient été aussi chargés et n’aient pu prendre part à cette belle arsouille…
A quelques kilomètres du belvédère, Noonoors remonte soudainement la formation et me demande de ma ranger sur le coté. Pourvu qu’il ne soit rien arrivé.
Il s’agissait tout simplement d'un petit problème avec son rétroviseur gauche qui s’était dévissé et ballotait dans tous les sens.
Heureusement que Patrick a emporté une véritable trousse à outils complète et a pu lui fournir la clé Allen salvatrice.
Comme prévu, il a été impossible d’accéder au bout de la pointe Campomoro en véhicule. L’ascension à la tour de guet se fait à pied et croyez moi, personne ne souhaitait s’y rendre harnachés comme nous l’étions.
Il est l’heure de déjeuner et nous décidons de nous arrêter sur place pour profiter d’un emplacement en bord de plage et partager les restes de notre buffet gargantuesque de la veille au soir.
Les plus courageux sont même allés jusqu’à tremper leurs petits petons dans la mer…
Joko et Bergamo, forcément quand il s’agit de faire des bêtises….
Nous reprenons la route jusqu’à Propriano au travers d'un paysage magnifique ou nous prendrons le temps de nous rafraichir en terrasse sur le port.
Le ciel se voile doucement. Lors de notre dernier ravitaillement en carburant, le pompiste parlait du bulletin météo qui prévoyait de la pluie dans la région de Bonifacio.
Génial, c’est pile poil l’endroit ou nous allons…..le souvenir des orages tropicaux de notre aventure Sarde de l’an passé nous hante.
Cette portion de route n’offre aucun intérêt particulier. Une grande départementale dégagée propice aux radars…..nous faisons attention a bien respecter la limitation de vitesse. Tout à coup le ciel s’assombri dangereusement et nous ressentons les premières goutes de pluie. Bergamo qui me suivait s’arrête soudainement pour enfiler sa veste de pluie. Nous avons cependant évité le pire, l’averse éparse était bien localisée et très rapidement sans même être mouillés nous en sortons et arrivons à Bonifacio.
C’est au cours d’un ravitaillement à la station essence, que nous avons cru perdre Christophe qui très éprouvé par cette balade s’était assis sur le trottoir non loin des containers poubelle.
Il est évident que revêtu de sa veste de pluie jaune fluo, couleur arborée par celui dont on ne prononce pas le nom (au fait Yves a la même, je dis çà, je ne dis rien…) les agents de voirie ont failli nous le jeter dans leur benne à ordures….
Quelle rigolade heureusement qu’un couple d’automobilistes garés plus loin nous ont divertis avec un spectacle des plus joyeux…..on n’en dira pas plus ici, ce qui se passe en Corse, reste en Corse.
Se garer sur le port de Bonifacio n’est pas chose facile. Il est hors de question de laisser nos montures et nos affaires hors de vue. Heureusement que Sir Ronald est un habitué des lieux et nous a mené par une voie détournée jusque devant les bars.
Après ce tronçon sans intérêt mais nécessaire pour se rendre au pied du relief montagneux dans lequel nous allons passer les trois prochains jours, nous entamons un itinéraire de montagne exceptionnel qui certes nous mène à notre villa de location, mais laisse surtout présager un séjour de roulage au top.
Les routes sont cependant trempées par l’averse.
L’ouvreur roule très prudemment, la moyenne chute terriblement.
C’était sans compter sur Joko qui au contraire du bon sens, s’amusait à nous pousser à la roue nous obligeant à remettre du rythme !
Mais elle est complètement folle ma parole, elle veut nous tuer ou quoi ?!
Plus tard nous lui poserons la question de savoir pourquoi elle roulait si vite sur sol mouillé.
Elle répond : « C’est Bergamo qui m’a dit de ne pas m’en faire sur le mouillé, que l’adhérence c’était dans la tête et qu’une fois les pneus chauds ça tenait aussi bien que sur le sec….. »
Joko ne crois pas tout ce que l’on te dis……
La maison se situe à Sorbollano, dans un petit hameau au fond d’une impasse en flanc de montagne.
Elle n’a pas été facile à trouver et les manœuvres pour garer les machines périlleuses. Mais nous avons survécu à ces dangers et aucune moto ne s’est retrouvée au sol sur un terrain très pentu et en dévers….
Vous entendrez toutes sortes d’histoires vaseuses dans les comptes rendus de mes petits camarades de jeux concernant les manœuvres que je leur ai fait pratiquer assidument pour leur bien.
La vérité c’est que je devais m’assurer qu’ils maîtrisent parfaitement les demi-tours afin de pouvoir se garer en toute sécurité le soir à la villa.
Fourbus mais heureux, nous décidons unanimement d’aller faire les courses au village d’à coté distant d’une dizaine de kilomètres et non à Sartène (40 km aller) comme planifié initialement. Il faut dire que le ciel restait menaçant et la route toujours détrempée.
Nos deux cuisiniers atitrés, Joko et Cristophe, aidés par Patrick et Ronald, nous ont préparé le diner.
Nous partagerons une délicieuse plâtrée de spaghetti sauce tomates champignons.
Le temps de prendre une douche, de discuter de l’itinéraire du lendemain et nous voilà partis dans les bras de Morphée.
Vendredi
Réveil aux aurores. Pas besoin d’alarme, nous avons Sir Ronald et comme réveil de secours Christophe.
L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt parait-il….et bien croyez moi, à ce jeu là, nous avons un bel avenir !
Le binôme d’insomniaques se lève à 04h00 !!
Nous un peu plus tard, disons vers 06h00 pour un départ programmé à 08h00.
Seuls Yves, Pascal et Mika profitent de leurs matelas jusqu’à la dernière seconde….
Le petit déjeuner est spartiate. Il faut rester léger pour attaquer le roulage de la journée.
Aujourd’hui vendredi 31 mai, plus de 300 km de petits virages et plusieurs Cols au programme.
L’équipe est très motivée. Débarrassés des bagages, on se sent pousser des ailes. Yves boue d’impatience à l’idée de découvrir les paysages fantastiques dont nous lui avons tellement parlé. En même temps, il reste crispé ne sachant pas vraiment à quoi s’attendre de la part des furieux du DDGS.
Nous sommes situés à 700 mètres d’altitude aux pieds des montagnes, notre terrain de jeux pour les trois prochains jours.
Les petites routes nous tendent les bras. Nous roulons sur des axes secondaires délaissés par les touristes qui restent agglutinés en grande majorité sur le bord de mer.
Seuls au milieu des montagnes nous traversons de tout petits villages et hameaux. Le vrai visage de l’arrière pays.
La progression se fait à un petit rythme nous permettant de bien profiter de la vue à couper le souffle qui s’offrait à nous à chaque détours de virage.
Si le revêtement n’était pas toujours de première jeunesse….parsemé de quelques trous et raccords, personne n’a éprouvé de difficulté à suivre la formation.
C’est sur une de ces toutes petites routes que nous sommes tombés sur nos premiers cochons sauvages. La pause photo s’imposait d’elle même.
Noonoors a fait la promotion du forum tout au long de ces quatre jours de périple. Les cartes de visite du DDGS sont placardées sur tous les panneaux possibles et imaginables !!
DDGS est passé par là !!
Yves s’adonne de cœur joie et sans aucun complexe à une tradition bien française. Il est en mission de service publique de prévention et de lutte contre les incendies….
C’est à l’occasion d’une montée de Col que la véritable nature de Bergamo s’est révélée ou plutôt confirmée.
En effet Christophe, pris d’une pulsion subite, tourne la poignée à fond et remonte la colonne pour tirer la bourre avec ses petits camarades.
Mika au débriefing du soir parlera d’un dépassement à la vitesse lumière, du grand Bergamo, du très grand Tranquille !
Sir Ronald le prend en chasse et lui colle à la roue. La Multi prend de l’angle. C’est d’autant plus impressionnant qu’il a conservé ses deux valises pour transporter le matériel de sécurité ainsi que nos vêtements chauds du matin. De derrière, les sacoches semblent frotter à chaque virage. Il faudra bientôt y installer des sliders…
Quel plaisir à chaque arrêt, de profiter des différents points de vue et voir les sourires sur les visages du groupe.
Pascal est tout autant satisfait du paysage que de son anglaise qu’il commence bien maîtriser et qui lui procure un plaisir intense à chaque virage. De plus sont moral est remonté depuis qu'il a rencontré deux autres anglaises sur la route.
Yves n’a plus de mots pour décrire la joie qu’il éprouve à découvrir l’ile de beauté, il est tout simplement scotché par ce qu’il voit.
Noonoors est très content de découvrir lui aussi ces paysages magnifiques dont il a tant entendu parlé et qu’il n’avait jusqu’à présent pas encore eu la chance de découvrir.
Ronald s’émerveille devant ces paysages qu’il connaît pourtant depuis longtemps mais qui sont toujours aussi magiques.
Bergamo montre un profond respect devant le spectacle de cette nature exceptionnelle.
Joko et Patrick y seraient toujours, l’œil fixé à leur appareil photo si votre Narrateur préféré ne les avait pas obligé à remonter en selle.
Et moi me direz vous ?
Et bien, je n’ai rein vu de tout çà ou presque, trop occupé à travailler la navigation pour ne pas décevoir mes petits camarades.
Il faut dire en toute honnêteté que je suis nerveusement très éprouvé. Ouvreur en Corse n’est pas sans danger….les routes étroites offrent en plus des pièges habituels que sont les configurations des virages que l’on découvre au dernier moment, des lits de graviers et éboulis divers placés comme par hasard sur la trajectoire, des cochons sauvages, vaches, taureaux et chèvres au milieu de la route, des déjections, pommes de pin et surtout des véhicules qui trop souvent roulent plein gaz au milieu et vous arrivent en pleine face.
Nous avons évité de justesse plusieurs collisions frontales. Ce n’est pas passé loin de Mika et moi, quelques centimètres à peine, j’en ai encore des frissons rien que d’y penser.
Le véritable stress croyez moi !
Sur le chemin du retour, nous en profitons pour acheter les quelques victuailles manquantes pour le BBQ du soir, direction le boucher ou nos commis en cuisine font une véritable razia.
Si comme il se doit en collectivité, toute l’équipe a mis la main à la pâte, il faut souligner le rôle crucial de Joko, Patrick et Christophe dans la pleine réussite de notre séjour. En effet ils se sont occupés avec grand soin de nous concoqueter de délicieux repas en gérant la cuisine de main de maitre.
Interdit de course, pas moyen de mettre un pied dans la supérette (allez savoir pourquoi ?) je découvre en directe la composition des repas.
Ce soir il est prévu de faire le premier BBQ du séjour. Au menu saucisses aux herbes, merguez et ribs du boucher local avec salade, fromage et chips, le tout arrosé des fameux breuvages Corse, la Pietra et l’Orezza sans oublier le vin rouge.
Vous l’aurez compris, nous ne sommes pas mort de faim.
C’est là que notre ami Yves a créé une véritable crise diplomatique. En effet, spontanément et voulant exprimer son admiration sur la façon de piloter de Noonoors, il dit devant toute l'assemblée : « Et toi Mika tu as des trajectoires parfaites ! »
Noonoors éructe de fierté voyant enfin ses qualité de grand pilote révélées au grand jour.
Il va sans dire que le reste de la bande n’a pas pu laisser cette déclaration sans commentaires dans le plus pur style Corse :
Le pauvre Kallista ne savait plus ou se mettre.
Rapidement la fatigue nous rattrape et nous ne tardons pas, après une dernière discussion sur le parcours de la journée et celui du lendemain, à aller nous coucher pour être en pleine forme au petit matin.
Samedi matin les montures sont préparées avec grand soin.
nico83- moderateur
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Re: LA CORSICA 2019
Episode 2/2
Aujourd’hui samedi 01 juin, l’itinéraire est plus court, seulement 200 km considérant que la fatigue des deux premiers jours se fait sentir.
Une surprise est prévue en l’honneur de Joko l’exploratrice, la visite du site préhistorique de Filitosa.
Le destin en aura décidé autrement (heureusement).
Le parcours prévu nous mène dans des paysages à vous couper le souffle une fois de plus. C’est finalement très difficile de décrire correctement ce que nous avons ressenti. A chaque fois ce même émerveillement devant le spectacle extraordinaire que nous avons découvert tout au long de notre itinéraire en passant des Cols ou en empruntant d’étroites vallées.
Bien sur nos avons aussi parfois essoré la poignée l’histoire de dégourdir nos bielles….
Les machines virevoltent en permanence sur ces routes où l’on ne trouve presque pas de bout de droit.
Observer huit machines les unes derrière les autres à danser de gauche à droite dans une synchronisation parfaite est envoutant.
Quel plaisir !
Nous arrivons dans le petit village de Olivese sur le coup de midi. Il est temps de passer aux choses sérieuses sous peine de tomber en hypoglycémie.
Alors que nous roulions au ralenti pour trouver un petit restaurant local, une restauratrice nous aborde dans la rue en nous invitant à rejoindre son petit établissement. Le temps de garer nos belles et nous voilà assis en terrasse au milieu de vieux Corses qui nous accueillent chaleureusement.
La patronne nous propose avec un accent terrible, de nous préparer un menu à partir de spécialités locales.
Nous allons nous régaler !!
Il a régné une ambiance extraordinaire tout au long de ce repas improvisé. Encore une véritable expérience authentique partagée en toute simplicité entre amis. Ce sont ces moments qui resteront gravés dans nos mémoires.
Ronald a comme a chacun de ses passages sur l'ile de beauté, adopté un chien de race locale, un Corsinou!
Requinqués par cette dégustation d’excellents produits locaux nous décidons d’abandonner la visite du site préhistorique et de nous rabattre sur la spéciale Sartene - Sorbollano que nous n’avons pas pu emprunter le jour de notre arrivée préférant aller se ravitailler au village voisin situé à peine à 10 km.
Nous nous rendons tout d’abord à Sartène centre, au supermarché local pour acheter les fameuses côtes de bœuf prévues au menu du BBQ du soir.
La spéciale dont tout le monde parle fait partie du rallie de Corse et du Moto Tour. Elle emprunte la D69 qui serpente au fond d’une gorge sur une quinzaine de kilomètres de petits virages piégeurs bordés d’un coté par la falaise et de l’autre par le ravin et son petit muret de pierres.
Les pilotes raisonnables annoncent d’entrée accuser la fatigue de la journée et leur intention de rouler en mode tourisme. Seuls deux irrécupérables dont on taira les noms ont décidé de taper un chrono. L’occasion est trop belle de se mesurer à une spéciale mythique.
C’est donc moteurs hurlants que la remontée de gorges débute. Les virages sont négociés en aveugle prenant bien soin de rester le plus à droite possible afin d’éviter une mauvaise rencontre. Les deux machines sont roues dans roues, les angles impressionnants, les roues avant décollent à chaque accélération en sortie de virage.
C’est au détour d’un gauche négocié pleine balle que nous tombons dans un petit hameau de trois maisonnettes ou une grand mère promenait sont chien en laisse sur le bas coté.
Les deux machines lui déboulent dessus pleins gaz, les Termignoni hurlant à leur maximum….
La pauvre dame et son chien étaient tétanisés par les deux bolides qui leur arrivaient droit dessus dans un vacarme d’outre tombe.
Nous avons tout de même eu le temps de couper les gaz et de freiner pour arriver à sa hauteur au ralenti.
Au débriefing, le reste de la bande nous confirmera qu’à leur passage, elle n’avait pas bougé d’un poil !
C’est reparti de plus belle, accélérations diaboliques, les virages couchés, les roues avant en l’air, les freinages appuyés, nous voici arrivés sains et saufs à la fin de cette fabuleuse spéciale.
Le temps de se garer, des embrassades et félicitations que le reste de la bande arrive à son tour.
Quel moment merveilleux merci mon Christophe !!
La maison n’est plus très loin. A notre arrivée nous avons la surprise de nous voir remettre des récompenses par la Fédération Motocycliste Corse pour la qualité de notre roulage et pour l'excellente ambiance qui règne au sein de l'équipe.
Après cette journée bien chargée et terminée en apothéose par une arsouille d'anthologie, nous avons tous hâte de déguster les fameuses côtes de bœuf au BBQ cuisinées par le grand chef étoilé Bergamo.
Joko nous prépare une délicieuse salade assaisonnée comme il se doit et garnie de petites tomates ainsi que de croutons frottés à l’ail faits avec amour.
Yves le chouchou aura droit à sa petite salade personnelle…allez savoir pourquoi…il parait qu’il n’aime pas l’ail !!
Yves tu vis plus de la moitié de l’année en Provence, il faut t’y mettre….
Encore une excellente soirée partagée entre amis autour d’un bon repas arrosé sans excès de breuvages locaux.
Dimanche 02 juin, le dernier jour de notre aventure. Le réveil se fait difficilement, il va falloir ranger nos affaires et nettoyer la maison que nous allons quitter pour 09h00.
Les machines sont chargées, tout le monde est fin prêt.
Le périple d’aujourd’hui va nous faire remonter jusqu’à Corte avant de rejoindre Porto plein Ouest puis de longer la côte jusqu’à Ajaccio ou nous embarquerons sur le ferry pour un appareillage à 20h00.
C’est au pied du Col de Verde que tout bascula. En effet Noonoors après avoir passé un coup de fil à Youyou au cours de notre pause ravitaillement carburant, aborde Christophe et lui dit qu’il est autorisé à essayer le Diavel s’il veut.
Quelle erreur !
Bergamo, fier comme jamais au guidon de cette machine, arbore un sourire béat. Alors que notre amis Christophe roulait tranquillement en tête de colonne le temps de prendre sa nouvelle machine en main, ses amis Sir Ronald et Nico lui foncent dessus pleine balle en klaxonnant et en lui faisant des appels de phare de malade l’histoire de lui lettre la pression.
Très inquiet, Bergamo a pris peur pensant qu’il venait de se passer quelque chose et jette un coup d’œil dans ses rétros pour voir les deux compères gesticuler sur leurs montures et lui faire de grands gestes du style « tu dors ou quoi, tu ne sais pas comment mettre les gaz, tu te traines comme une limace… » vous voyez le genre..
Quelle rigolade !
Il était convenu pour notre dernier jour de réduire le rythme pour profiter au maximum des petites routes et des fabuleux paysages qu’elles offrent.
Il n’y a qu’à croire. Alors que nous roulions a un bon petit rythme confortable un Diavel fou nous déboite à une vitesse de l’espace temps !
Noonoors, Sir Ronald, Pascal et votre serviteur n’ont pas eu d’autre choix que de se lancer à la poursuite de l’effronté….
Peine perdue, Christophe était tout simplement déchainé au guidon de cette machine.
Ce n’est que plus tard arrivés au sommet qu’il nous fera part de ses sensations en nous disant avec toujours le même sourire béat sur les lèvres qu’elle pousse du feu de dieu et que finalement il se verrait bien changer de monture pour un Diavel.
Oui c’est le même Bergamo qui trois jour auparavant était prêt à vendre son âme au diable pour une HD….
Nous abordons ensuite le Col de Sorba. Une route parfaite, large au revêtement irréprochable, bref un Col de plus à inscrire obligatoirement dans vos itinéraires en Corse.
Yves est heureux il ne s’attendait pas à découvrir autant de paysages enchanteurs et tellement différents, plus beaux les uns que tes autres. Ça fait plaisir de le voir comme ça !
Nous arrivons à Corte ou nous décidons dès 11h00 de nous arrêter manger un morceau afin de libérer Christophe qui doit nous quitter pour embarquer à 14h00 à Ajaccio et faire la traversée de jour pour être très tôt le lendemain matin à son travail.
Après quelques achats souvenir, nous dégustons le menu du jour, plats Corse.
Assiette de charcuterie locale, omelette au bruche, fromage et gâteau de châtaigne etc.…..
En quittant Corte, nous empruntons les gorges et le Col de Vergio pour rejoindre Porto.
Là encore un paysage à vous couper le souffle qui nous mène jusqu’à Porto.
Il est malheureusement temps d’entamer le dernier tronçon de cette aventure pour se rendre à Ajaccio et reprendre le ferry à 20h00.
La route de la côte nous fait passer par les calanches de Piana ou cette année nous prenons le temps d’immortaliser notre passage devant le rocher en forme de tête de chien.
Arrivés à Ajaccio, nous avons la très mauvaise surprise de voir toutes les grandes enseignes et petits commerces de proximité fermés.
Heureusement, le boulanger et le boucher, situés en face de la rampe d’accès au port maritime sont restés ouverts rien que pour nous….sauvés !
Nous dévaliserons ces deux commerçants pour assurer le pique nique de la traversée retour. Bon pain frais, tranches de jambon, pâté et charcuterie Corse, le tout accompagné de la célèbre eau gazeuse locale Orezza et de bonnes bouteilles de vin.
C’est heureux et fourbus que nous partageons la dernière Pietra au bar avant de rejoindre nos cabines. Sir Ronald ne fait pas long feu, a peine couché que le voilà endormi, du jamais vu !!
Si vous ne savez pas à quoi ressemble une cabine de la Corsica Ferries le matin au réveil à 06h00, cela devrait vous aider.
Comme dirait Mika;" Pascal, So British!"
Le débarquement au port de Toulon se fait dans la bonne ambiance habituelle, propre au DDGS.
Pascal nous quitte rapidement pour rallier sans tarder son travail. Le reste de la bande prend le temps de partager un dernier petit déjeuner en terrasse sur le port avant de se séparer et de clore cette aventure qu’à été le DDGS CORSICA 2019.
Nous avons vécu des moments merveilleux, dans une ambiance de franche camaraderie, à écumer des petites routes sinueuses à souhait dans un décor de rêve pendant quatre jours……
Merci les amis pour ce partage et vivement l’édition 2020 !!!!
Aujourd’hui samedi 01 juin, l’itinéraire est plus court, seulement 200 km considérant que la fatigue des deux premiers jours se fait sentir.
Une surprise est prévue en l’honneur de Joko l’exploratrice, la visite du site préhistorique de Filitosa.
Le destin en aura décidé autrement (heureusement).
Le parcours prévu nous mène dans des paysages à vous couper le souffle une fois de plus. C’est finalement très difficile de décrire correctement ce que nous avons ressenti. A chaque fois ce même émerveillement devant le spectacle extraordinaire que nous avons découvert tout au long de notre itinéraire en passant des Cols ou en empruntant d’étroites vallées.
Bien sur nos avons aussi parfois essoré la poignée l’histoire de dégourdir nos bielles….
Les machines virevoltent en permanence sur ces routes où l’on ne trouve presque pas de bout de droit.
Observer huit machines les unes derrière les autres à danser de gauche à droite dans une synchronisation parfaite est envoutant.
Quel plaisir !
Nous arrivons dans le petit village de Olivese sur le coup de midi. Il est temps de passer aux choses sérieuses sous peine de tomber en hypoglycémie.
Alors que nous roulions au ralenti pour trouver un petit restaurant local, une restauratrice nous aborde dans la rue en nous invitant à rejoindre son petit établissement. Le temps de garer nos belles et nous voilà assis en terrasse au milieu de vieux Corses qui nous accueillent chaleureusement.
La patronne nous propose avec un accent terrible, de nous préparer un menu à partir de spécialités locales.
Nous allons nous régaler !!
Il a régné une ambiance extraordinaire tout au long de ce repas improvisé. Encore une véritable expérience authentique partagée en toute simplicité entre amis. Ce sont ces moments qui resteront gravés dans nos mémoires.
Ronald a comme a chacun de ses passages sur l'ile de beauté, adopté un chien de race locale, un Corsinou!
Requinqués par cette dégustation d’excellents produits locaux nous décidons d’abandonner la visite du site préhistorique et de nous rabattre sur la spéciale Sartene - Sorbollano que nous n’avons pas pu emprunter le jour de notre arrivée préférant aller se ravitailler au village voisin situé à peine à 10 km.
Nous nous rendons tout d’abord à Sartène centre, au supermarché local pour acheter les fameuses côtes de bœuf prévues au menu du BBQ du soir.
La spéciale dont tout le monde parle fait partie du rallie de Corse et du Moto Tour. Elle emprunte la D69 qui serpente au fond d’une gorge sur une quinzaine de kilomètres de petits virages piégeurs bordés d’un coté par la falaise et de l’autre par le ravin et son petit muret de pierres.
Les pilotes raisonnables annoncent d’entrée accuser la fatigue de la journée et leur intention de rouler en mode tourisme. Seuls deux irrécupérables dont on taira les noms ont décidé de taper un chrono. L’occasion est trop belle de se mesurer à une spéciale mythique.
C’est donc moteurs hurlants que la remontée de gorges débute. Les virages sont négociés en aveugle prenant bien soin de rester le plus à droite possible afin d’éviter une mauvaise rencontre. Les deux machines sont roues dans roues, les angles impressionnants, les roues avant décollent à chaque accélération en sortie de virage.
C’est au détour d’un gauche négocié pleine balle que nous tombons dans un petit hameau de trois maisonnettes ou une grand mère promenait sont chien en laisse sur le bas coté.
Les deux machines lui déboulent dessus pleins gaz, les Termignoni hurlant à leur maximum….
La pauvre dame et son chien étaient tétanisés par les deux bolides qui leur arrivaient droit dessus dans un vacarme d’outre tombe.
Nous avons tout de même eu le temps de couper les gaz et de freiner pour arriver à sa hauteur au ralenti.
Au débriefing, le reste de la bande nous confirmera qu’à leur passage, elle n’avait pas bougé d’un poil !
C’est reparti de plus belle, accélérations diaboliques, les virages couchés, les roues avant en l’air, les freinages appuyés, nous voici arrivés sains et saufs à la fin de cette fabuleuse spéciale.
Le temps de se garer, des embrassades et félicitations que le reste de la bande arrive à son tour.
Quel moment merveilleux merci mon Christophe !!
La maison n’est plus très loin. A notre arrivée nous avons la surprise de nous voir remettre des récompenses par la Fédération Motocycliste Corse pour la qualité de notre roulage et pour l'excellente ambiance qui règne au sein de l'équipe.
Après cette journée bien chargée et terminée en apothéose par une arsouille d'anthologie, nous avons tous hâte de déguster les fameuses côtes de bœuf au BBQ cuisinées par le grand chef étoilé Bergamo.
Joko nous prépare une délicieuse salade assaisonnée comme il se doit et garnie de petites tomates ainsi que de croutons frottés à l’ail faits avec amour.
Yves le chouchou aura droit à sa petite salade personnelle…allez savoir pourquoi…il parait qu’il n’aime pas l’ail !!
Yves tu vis plus de la moitié de l’année en Provence, il faut t’y mettre….
Encore une excellente soirée partagée entre amis autour d’un bon repas arrosé sans excès de breuvages locaux.
Dimanche 02 juin, le dernier jour de notre aventure. Le réveil se fait difficilement, il va falloir ranger nos affaires et nettoyer la maison que nous allons quitter pour 09h00.
Les machines sont chargées, tout le monde est fin prêt.
Le périple d’aujourd’hui va nous faire remonter jusqu’à Corte avant de rejoindre Porto plein Ouest puis de longer la côte jusqu’à Ajaccio ou nous embarquerons sur le ferry pour un appareillage à 20h00.
C’est au pied du Col de Verde que tout bascula. En effet Noonoors après avoir passé un coup de fil à Youyou au cours de notre pause ravitaillement carburant, aborde Christophe et lui dit qu’il est autorisé à essayer le Diavel s’il veut.
Quelle erreur !
Bergamo, fier comme jamais au guidon de cette machine, arbore un sourire béat. Alors que notre amis Christophe roulait tranquillement en tête de colonne le temps de prendre sa nouvelle machine en main, ses amis Sir Ronald et Nico lui foncent dessus pleine balle en klaxonnant et en lui faisant des appels de phare de malade l’histoire de lui lettre la pression.
Très inquiet, Bergamo a pris peur pensant qu’il venait de se passer quelque chose et jette un coup d’œil dans ses rétros pour voir les deux compères gesticuler sur leurs montures et lui faire de grands gestes du style « tu dors ou quoi, tu ne sais pas comment mettre les gaz, tu te traines comme une limace… » vous voyez le genre..
Quelle rigolade !
Il était convenu pour notre dernier jour de réduire le rythme pour profiter au maximum des petites routes et des fabuleux paysages qu’elles offrent.
Il n’y a qu’à croire. Alors que nous roulions a un bon petit rythme confortable un Diavel fou nous déboite à une vitesse de l’espace temps !
Noonoors, Sir Ronald, Pascal et votre serviteur n’ont pas eu d’autre choix que de se lancer à la poursuite de l’effronté….
Peine perdue, Christophe était tout simplement déchainé au guidon de cette machine.
Ce n’est que plus tard arrivés au sommet qu’il nous fera part de ses sensations en nous disant avec toujours le même sourire béat sur les lèvres qu’elle pousse du feu de dieu et que finalement il se verrait bien changer de monture pour un Diavel.
Oui c’est le même Bergamo qui trois jour auparavant était prêt à vendre son âme au diable pour une HD….
Nous abordons ensuite le Col de Sorba. Une route parfaite, large au revêtement irréprochable, bref un Col de plus à inscrire obligatoirement dans vos itinéraires en Corse.
Yves est heureux il ne s’attendait pas à découvrir autant de paysages enchanteurs et tellement différents, plus beaux les uns que tes autres. Ça fait plaisir de le voir comme ça !
Nous arrivons à Corte ou nous décidons dès 11h00 de nous arrêter manger un morceau afin de libérer Christophe qui doit nous quitter pour embarquer à 14h00 à Ajaccio et faire la traversée de jour pour être très tôt le lendemain matin à son travail.
Après quelques achats souvenir, nous dégustons le menu du jour, plats Corse.
Assiette de charcuterie locale, omelette au bruche, fromage et gâteau de châtaigne etc.…..
En quittant Corte, nous empruntons les gorges et le Col de Vergio pour rejoindre Porto.
Là encore un paysage à vous couper le souffle qui nous mène jusqu’à Porto.
Il est malheureusement temps d’entamer le dernier tronçon de cette aventure pour se rendre à Ajaccio et reprendre le ferry à 20h00.
La route de la côte nous fait passer par les calanches de Piana ou cette année nous prenons le temps d’immortaliser notre passage devant le rocher en forme de tête de chien.
Arrivés à Ajaccio, nous avons la très mauvaise surprise de voir toutes les grandes enseignes et petits commerces de proximité fermés.
Heureusement, le boulanger et le boucher, situés en face de la rampe d’accès au port maritime sont restés ouverts rien que pour nous….sauvés !
Nous dévaliserons ces deux commerçants pour assurer le pique nique de la traversée retour. Bon pain frais, tranches de jambon, pâté et charcuterie Corse, le tout accompagné de la célèbre eau gazeuse locale Orezza et de bonnes bouteilles de vin.
C’est heureux et fourbus que nous partageons la dernière Pietra au bar avant de rejoindre nos cabines. Sir Ronald ne fait pas long feu, a peine couché que le voilà endormi, du jamais vu !!
Si vous ne savez pas à quoi ressemble une cabine de la Corsica Ferries le matin au réveil à 06h00, cela devrait vous aider.
Comme dirait Mika;" Pascal, So British!"
Le débarquement au port de Toulon se fait dans la bonne ambiance habituelle, propre au DDGS.
Pascal nous quitte rapidement pour rallier sans tarder son travail. Le reste de la bande prend le temps de partager un dernier petit déjeuner en terrasse sur le port avant de se séparer et de clore cette aventure qu’à été le DDGS CORSICA 2019.
Nous avons vécu des moments merveilleux, dans une ambiance de franche camaraderie, à écumer des petites routes sinueuses à souhait dans un décor de rêve pendant quatre jours……
Merci les amis pour ce partage et vivement l’édition 2020 !!!!
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Re: LA CORSICA 2019
Col bleu blanc rouge respect Ronald pour info Patrick son nouveau restaurant s'appelle "le champignon d'or"
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Re: LA CORSICA 2019
Face à ce magnifique récit de Nico, travail titanesque, mes propos vont sembler bien pâles mais je ne voudrais pas oublier de vous conter quelques épisodes passés sous silence -involontairement- j'en suis sûre hein Nico ?
Je tiens à vous parler de ce fameux J3 qui m'était donc dédié. A la veillée Nico et Ronald me présente le programme alléchant :
Après deux journees de roulage intense à une allure soutenue, j'en étais au point de souhaiter la venue de quelques gouttes de pluie histoire de ralentir les Jobastres et de pouvoir leur coller au train maintenant que Bergamo m'a transmis son secret même si les jaloux me disent de ne pas tout croire, moi je lui fais confiance !!
Les 200 km prévus et la visite " culturelle " à Filitosa me remplissent de joie mais le sort en a voulu différemment......
Départ 9h, je suis le groupe sur les petites routes, ça monte, ça descend, ça tourne, ça touououuurne ..et hop un petit tout-droit, la fatigue est bien là et je préfère rester sage et rendre la main. Je fais confiance à notre ouvreur Grande Classe qui nous mène avec justesse depuis 3 jours mais les caprices du signal GPS nous obligent à revenir à la base, à savoir la bonne carte routière papier !!
Mais ces errements et multiples demi-tours ont eu pour conséquence une consommation excessive ( mais non ils n'ont pas trop tourné la poignée!!)
et nous voilà loin de tout à chercher une station-service . Adieu la balade à visée "culturelle" dont Pollux m'avait parlé et retournons à l'essentiel : trouver rapidement de l'essence , jusqu'à descendre le col en roue libre vers Ste Maria de Sisché où nos deux lascars ont retrouvé le sourire
C'est lors d'un de ces multiples demi-tours que Bergamo me stoppe pour me dire que je suis en train de perdre ma plaque d'immat . en effet la soudure de M... du support vient de lâcher alors que Partick avait pris soin avant de partir de fixer une patte de renfort mais l'état désastreux de certaines portions de route en a décidé autrement . C'est avec rapidité et efficacité que Bergamo et Kalista avec du fil de fer et du scotch m'ont réparé tout ça et que j'ai pu finir la balade sans encombres
Arrivée à la maison , Patrick et Ronald ont consolidé le tout .....je vous le dis ; une vraie bande de champions
Pour terminer la petite anecdote, dès le retour à Marseille le lundi am mon support à été réparé
Je passe rapidement sur la désagréable surprise , lors du nettoyage des deux bécanes de constater que sur chacune des motos la plaquette qui retient le pignon de sortie de boite a les dents toutes bouffées et donc que la chaine a fortement frotté sur le bras oscillant
Allez , hop deux plaquettes en commande , en attendant on roule plus !!
Mais je vous le dis, à vous la bande de la Corsica 2019, heureusement que patrick ne s'en est pas rendu compte en Corse , il nous aurait surement fait une séance Giz
Pour conclure, Merci à vous tous pour avoir contribué à la réussite de ce séjour et pour ces 4 jours le DDGS s'est décliné ainsi
Départ
Droite(s)
Gauche(s)
Stop
Vive la CORSICA 2019,
Je tiens à vous parler de ce fameux J3 qui m'était donc dédié. A la veillée Nico et Ronald me présente le programme alléchant :
Après deux journees de roulage intense à une allure soutenue, j'en étais au point de souhaiter la venue de quelques gouttes de pluie histoire de ralentir les Jobastres et de pouvoir leur coller au train maintenant que Bergamo m'a transmis son secret même si les jaloux me disent de ne pas tout croire, moi je lui fais confiance !!
Les 200 km prévus et la visite " culturelle " à Filitosa me remplissent de joie mais le sort en a voulu différemment......
Départ 9h, je suis le groupe sur les petites routes, ça monte, ça descend, ça tourne, ça touououuurne ..et hop un petit tout-droit, la fatigue est bien là et je préfère rester sage et rendre la main. Je fais confiance à notre ouvreur Grande Classe qui nous mène avec justesse depuis 3 jours mais les caprices du signal GPS nous obligent à revenir à la base, à savoir la bonne carte routière papier !!
Mais ces errements et multiples demi-tours ont eu pour conséquence une consommation excessive ( mais non ils n'ont pas trop tourné la poignée!!)
et nous voilà loin de tout à chercher une station-service . Adieu la balade à visée "culturelle" dont Pollux m'avait parlé et retournons à l'essentiel : trouver rapidement de l'essence , jusqu'à descendre le col en roue libre vers Ste Maria de Sisché où nos deux lascars ont retrouvé le sourire
C'est lors d'un de ces multiples demi-tours que Bergamo me stoppe pour me dire que je suis en train de perdre ma plaque d'immat . en effet la soudure de M... du support vient de lâcher alors que Partick avait pris soin avant de partir de fixer une patte de renfort mais l'état désastreux de certaines portions de route en a décidé autrement . C'est avec rapidité et efficacité que Bergamo et Kalista avec du fil de fer et du scotch m'ont réparé tout ça et que j'ai pu finir la balade sans encombres
Arrivée à la maison , Patrick et Ronald ont consolidé le tout .....je vous le dis ; une vraie bande de champions
Pour terminer la petite anecdote, dès le retour à Marseille le lundi am mon support à été réparé
Je passe rapidement sur la désagréable surprise , lors du nettoyage des deux bécanes de constater que sur chacune des motos la plaquette qui retient le pignon de sortie de boite a les dents toutes bouffées et donc que la chaine a fortement frotté sur le bras oscillant
Allez , hop deux plaquettes en commande , en attendant on roule plus !!
Mais je vous le dis, à vous la bande de la Corsica 2019, heureusement que patrick ne s'en est pas rendu compte en Corse , il nous aurait surement fait une séance Giz
Pour conclure, Merci à vous tous pour avoir contribué à la réussite de ce séjour et pour ces 4 jours le DDGS s'est décliné ainsi
Départ
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Re: LA CORSICA 2019
merci Niko pour ce CR on s'y croirait Tu as largement la médaille d'or du meilleur ouvreur- conteur
et aussi aux contributions de tous ..
juste un mot car tout a été dit ou presque.... super 4 jours dans une (folle) ambiance Joebar team à peine exagérée
tout a été au top : l’ambiance, les repas, les soirées, les routes grands moments Merci a tous
une petite photo pour finir de .. triumph.. mais je vous rassure on voit des Ducat
Pascal
Invité- Invité
Re: LA CORSICA 2019
et bien , de super photos , merci pour ce récit et ce partage
Bon maintenant je vais faire le film final
Bon maintenant je vais faire le film final
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