CR de la Sardegna 2023
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CR de la Sardegna 2023
les amis,
La Team Sardegna est de retour après avoir vécu une aventure inoubliable !!
Le temps de récupérer un peu de notre périple, de trier les nombreuses photos et vous aurez le plaisir de partager notre aventure et ses péripéties en texte et images au travers des différents CR de chacun des participants!!!
A très vite
La Team Sardegna est de retour après avoir vécu une aventure inoubliable !!
Le temps de récupérer un peu de notre périple, de trier les nombreuses photos et vous aurez le plaisir de partager notre aventure et ses péripéties en texte et images au travers des différents CR de chacun des participants!!!
A très vite
nico83- moderateur
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Re: CR de la Sardegna 2023
Nous attendons ce fameux périple, mais ne traine pas trop, pour info ceux du Vercors ont déjà le CR prêt !
Ronald- Admin
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Re: CR de la Sardegna 2023
Perso j’ai surtout hâte d’y retourner car c’était super !
Ça va être long une année à attendre
Ça va être long une année à attendre
noonoors- chef moderateur
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Re: CR de la Sardegna 2023
Ronald a écrit:Nous attendons ce fameux périple, mais ne traine pas trop, pour info ceux du Vercors ont déjà le CR prêt !
A ce rythme, c'est sur
sergio- desmo sudiste d'argent
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Re: CR de la Sardegna 2023
C’est surtout qu’il y a tellement de choses à raconter que cela va vous en boucher un coin
noonoors- chef moderateur
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Re: CR de la Sardegna 2023
Ne vous cassez pas trop le fion ,on ne regarde que les images...
sergio- desmo sudiste d'argent
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Re: CR de la Sardegna 2023
Faut dire qu'il y a eu des péripétie avant même le départ pour certains
Christophe combas- apprenti ducatiste
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Re: CR de la Sardegna 2023
sergio a écrit:Ne vous cassez pas trop le fion ,on ne regarde que les images...
Oui, on sait pas lire
748R- desmo sudiste d'or
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Re: CR de la Sardegna 2023
Justement, il faisait tellement sombre et moche que ce ne sera qu’un roman sans photo…. L’appareil ne captait aucune luminosité
noonoors- chef moderateur
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Re: CR de la Sardegna 2023
Salut les amis,
Comme vous vous en doutez, nous venons de vivre une expérience extraordinaire en Sardaigne !!
Encore un Road Trip exceptionnel de 5 jours à inscrire au tableau de chasse des plus grandes aventures du DDGS.
La Team Sardegna (Sardinia en italien, Sardaigne en français) était composée des pilotes parmi les plus expérimentés du plateau…
Noonoors
Kalista
Benji
Gizmostro
Gizette
Nico
Malheureusement Sir Ronald et Christophe Combas n’ont pu nous accompagner suite à des empêchements de dernière minute totalement indépendant de leur volonté….
EPISODE 1 : le départ
Le départ s’est fait mercredi 17 mai 18h00.
Kalista m’a rejoint à la maison immédiatement après avoir récupéré son magnifique Multistrada tout juste sorti de révision et nous avons fait route direction le port de Toulon.
Nous nous sommes donné rendez-vous avec l’ensemble de l’équipe au niveau du poste de contrôle d'accès au parking afin de se regrouper avant d’embarquer tous ensemble sur le Ferry direction Porto Torres en Sardaigne.
Le comité d’organisation n’a pas fait les choses à moitié, en effet connaissant le petit rythme tranquille qui caractérise habituellement nos balades, nos itinéraires ont été sécurisés par une équipe spéciale « sécurité course »….
L’embarquement à bord du Ferry s’est déroulé sans encombre et nous avons rapidement pu prendre possession de nos cabines avant de se retrouver sur le pont 8 Bâbord avant pour le traditionnel pique-nique DDGS qui fait toujours de très nombreux envieux parmi les passagers.
La visite du bar du navire est une étape obligatoire et incontournable avant de rejoindre nos bannettes pour une bonne nuit de sommeil avant d’affronter les formidables petites routes sinueuses de Sardaigne….
C’est le moment tant attendu pour enfin déguster le breuvage local Sarde qu’il nous a fallu tester à plusieurs reprises pour pouvoir en apprécier pleinement la saveur (certains plus que d’autres….)
La traversée a été légèrement mouvementée jusqu’à notre arrivée à Porto Torres le lendemain vers 07h00.
Les prévisions météo annonçaient une forte dépression centrée sur la Méditerranée avec de nombreux passages nuageux et épisodes pluvieux.
La mer formée a fait tanguer le navire ce qui nous a bercé toute la nuit.
Nous arrivons au début de notre parcours en grande forme et très motivés pour attaquer les 1500 km de petites routes sur les 5 prochains jours.
La suite au prochain épisode
Dernière édition par nico83 le Sam 27 Mai 2023 - 17:17, édité 4 fois
nico83- moderateur
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Re: CR de la Sardegna 2023
[font=Comic Sans MS]on est impatient de lire la suite . ..d[/dépêchez vous de nous peaufiner tout ça sans oublier d'étayer vos récits de belles photos font]
joko- moderateur
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Re: CR de la Sardegna 2023
Belle entrée en matière, hâte de lire la suite
Ronald- Admin
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Re: CR de la Sardegna 2023
EPISODE 2 : Jeudi 18 mai - Premier jour de roulage en Sardaigne
Le débarquement à Porto Tores s’est déroulé sous un ciel plutôt clément.
Un plafond nuageux assez bas qui aux vues des prévisions météo désastreuses de la veille, nous convenait parfaitement pour le premier itinéraire de 325 km qui allait nous faire longer et découvrir la côte Ouest pour rejoindre notre magnifique hôtel sur l’île de San’Antioco.
Mais avant de débuter les choses sérieuses, il nous fallait à la descente du Ferry, un petit café pour les uns et quelques croissants pour les autres…..
Et là les amis, vous pouvez nous croire, les croissants Sardes sont succulents !
Ils sont fourrés au chocolat, à la crème vanille ou pistache…..j’ai faim rien que de vous en parler……
C’est l’heure de se mettre en route direction Alghero, première ville que nous allons atteindre rapidement sans encombre.
C’est à partir d’Alghero que la route va longer la mer en suivant le relief escarpé de la côte sur une distance de plus de 50 km de petits virages nous offrant une vue splendide sur la mer.
Quel dommage que le temps soit gris….
Même si les paysages sont magnifiques, ils ne rendent pas pareil que sous un grand soleil…..
Mais personne ne peut influencer la météo alors restons positif et profitons de l’instant présent, dans tous les cas nous n’avons pas le choix et ces enchainements de petits virages sur la mer restent tout simplement magiques.
Cette petite route côtière nous mène directement au milieu des premières maisons colorées de notre périple au village de Bosa.
Petite pause obligatoire pour admirer ce tableau et rencontrer les autochtones….
L’étape suivante nous mènera à la découverte du grenier à blé et des marais de la plaine agricole de la Sardaigne.
Nous arrivons à un des points caractéristiques de cette région. Il s’agit d’un lagon ouvert sur la mer traversé par une petite digue très étroite de plus d’1 km de long dont la largeur permet tout juste à une voiture de passer.
Nous en profiterons pour attaquer le casse-croute avec les nombreux restes de la veille sous un beau rayon de soleil!
A peine rassasiés, nous reprenons notre périple direction San’Antioco.
Quel plaisir de rouler sur une digue aussi étroite et aussi longue.
Quel drôle de sentiment d’être bordé de part et d’autre par des lagunes.
C’est un peu comme si on roulait sur l’eau !!
Notre progression, toujours sous un ciel menaçant, se poursuit à un petit rythme sympa qui pour une fois, nous permet de profiter du paysage.
Elle sera ponctuée des quelques arrêts touristiques habituels.
Notre hôtel, Luci Del Faro, se situe dans une zone classée réserve naturelle à la pointe Sud-Ouest de l’île. Il s’agit d’une ancienne hacienda réhabilitée qui nous a offert tout le confort espéré après cette magnifique première journée de roulage en terre Sarde.
Il a tout de même fallu engager nos montures sur un chemin en terre battue ponctué de trous et jonché de pierres sur plus de 400 mètres pour mériter et arriver à notre destination.
Le statut de zone protégée interdit l'ajout d'asphalte dans la réserve.
Il s'agissait là du premier test "Off Road" du périple comme nous allions le découvrir plus tard....
Inutile de vous dire que la Team l'a passé haut la main !!
Le dîner pris sur place après plusieurs apéritifs bien mérités, était composé d'un menu unique a base de spécialités Sardes.
La nuit a été calme dans cet environnement privilégié et nous n'avons pas tardé à sombrer dans un profond sommeil réparateur rêvant déjà à la merveilleuse étape du lendemain tout en ayant une petite appréhension concernant les conditions météo que nous allions rencontrer pour notre deuxième journée de roulage.
La suite au prochain épisode.
Le débarquement à Porto Tores s’est déroulé sous un ciel plutôt clément.
Un plafond nuageux assez bas qui aux vues des prévisions météo désastreuses de la veille, nous convenait parfaitement pour le premier itinéraire de 325 km qui allait nous faire longer et découvrir la côte Ouest pour rejoindre notre magnifique hôtel sur l’île de San’Antioco.
Mais avant de débuter les choses sérieuses, il nous fallait à la descente du Ferry, un petit café pour les uns et quelques croissants pour les autres…..
Et là les amis, vous pouvez nous croire, les croissants Sardes sont succulents !
Ils sont fourrés au chocolat, à la crème vanille ou pistache…..j’ai faim rien que de vous en parler……
C’est l’heure de se mettre en route direction Alghero, première ville que nous allons atteindre rapidement sans encombre.
C’est à partir d’Alghero que la route va longer la mer en suivant le relief escarpé de la côte sur une distance de plus de 50 km de petits virages nous offrant une vue splendide sur la mer.
Quel dommage que le temps soit gris….
Même si les paysages sont magnifiques, ils ne rendent pas pareil que sous un grand soleil…..
Mais personne ne peut influencer la météo alors restons positif et profitons de l’instant présent, dans tous les cas nous n’avons pas le choix et ces enchainements de petits virages sur la mer restent tout simplement magiques.
Cette petite route côtière nous mène directement au milieu des premières maisons colorées de notre périple au village de Bosa.
Petite pause obligatoire pour admirer ce tableau et rencontrer les autochtones….
L’étape suivante nous mènera à la découverte du grenier à blé et des marais de la plaine agricole de la Sardaigne.
Nous arrivons à un des points caractéristiques de cette région. Il s’agit d’un lagon ouvert sur la mer traversé par une petite digue très étroite de plus d’1 km de long dont la largeur permet tout juste à une voiture de passer.
Nous en profiterons pour attaquer le casse-croute avec les nombreux restes de la veille sous un beau rayon de soleil!
A peine rassasiés, nous reprenons notre périple direction San’Antioco.
Quel plaisir de rouler sur une digue aussi étroite et aussi longue.
Quel drôle de sentiment d’être bordé de part et d’autre par des lagunes.
C’est un peu comme si on roulait sur l’eau !!
Notre progression, toujours sous un ciel menaçant, se poursuit à un petit rythme sympa qui pour une fois, nous permet de profiter du paysage.
Elle sera ponctuée des quelques arrêts touristiques habituels.
Notre hôtel, Luci Del Faro, se situe dans une zone classée réserve naturelle à la pointe Sud-Ouest de l’île. Il s’agit d’une ancienne hacienda réhabilitée qui nous a offert tout le confort espéré après cette magnifique première journée de roulage en terre Sarde.
Il a tout de même fallu engager nos montures sur un chemin en terre battue ponctué de trous et jonché de pierres sur plus de 400 mètres pour mériter et arriver à notre destination.
Le statut de zone protégée interdit l'ajout d'asphalte dans la réserve.
Il s'agissait là du premier test "Off Road" du périple comme nous allions le découvrir plus tard....
Inutile de vous dire que la Team l'a passé haut la main !!
Le dîner pris sur place après plusieurs apéritifs bien mérités, était composé d'un menu unique a base de spécialités Sardes.
La nuit a été calme dans cet environnement privilégié et nous n'avons pas tardé à sombrer dans un profond sommeil réparateur rêvant déjà à la merveilleuse étape du lendemain tout en ayant une petite appréhension concernant les conditions météo que nous allions rencontrer pour notre deuxième journée de roulage.
La suite au prochain épisode.
Dernière édition par nico83 le Sam 27 Mai 2023 - 22:11, édité 1 fois
nico83- moderateur
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Re: CR de la Sardegna 2023
EPISODE 3 : vendredi 19 mai : la découverte de la région SUD
Miracle, nous n’osions pas y croire même dans nos rêves les plus fous…
La météo ne s’est pas détériorée et malgré un ciel couvert, il ne pleut toujours pas.
Nous allons pouvoir profiter de cette deuxième journée de roulage de 345 km pour découvrir les parties Sud et Sud Est de la Sardaigne dans des conditions de roulage acceptables.
A la vue du temps clément, nous nous retrouvons tous au petit déjeuner, buffet continental à volonté, en pleine forme, de très bonne humeur et motivés par le programme de la journée.
Le départ se fait tranquillement le temps de faire chauffer les montures.
Notre itinéraire nous amènera sur les petites routes loin des axes de circulation principaux pour longer au plus près la mer et profiter au maximum des magnifiques paysages côtiers.
Il est toujours très difficile de décrire les sensations ressenties au guidon de sa machine sur ce genre de petites routes sinueuses où les virages s’enchainent et sont avalés à un petit rythme sympa avec fluidité.
Quel bonheur de voir les motos se suivre et danser en rythme dans des enchainements Droite Gauche sans fin.
Nous avons tout de même, tout au long de ce Road Trip, pris grand plaisir à avaler les milliers de petits virages même lorsque nous roulions sous la pluie et que la chaussée était bien mouillée.
La partie Sud de l’île comporte une immense zone désertique avec de nombreuses dunes et plages de rêve.
Un arrêt découverte s’imposait.
Nous n’avons malheureusement pas pu nous arrêter et visiter la capitale Cagliari.
Il faut dire qu’il est totalement impossible de se rendre en véhicule aux abords de la vieille ville et de sa zone touristique.
Les italiens ont passé quasiment toutes leurs villes en ZFE.
Alors que nous quittions Cagliari et que nous avions rejoint les petites routes détournées de l’arrière-pays Sarde en direction du Nord, les premières gouttes de pluies se sont invitées à la fête.
Aucune chance, avec les prévisions météorologiques désastreuses annoncées depuis plusieurs jours, que ce ne soit qu’une averse, il n’y a qu’à regarder le ciel qui était tout gris et totalement bouché.
C’est à ce moment-là que nous avons enfilé nos vêtements de pluie sous une pluie de plus en plus forte.
Le déluge n'a heureusement duré qu'une petite demie heure avant de se transformer en pluie légère pour le reste de la journée.
Mais çà nous ne le savions pas encore.
Nous avons exploité une brève accalmie pour profiter d’un point de vue sur la mer et grignoter un morceau.
La pluie recommence à tomber.
Il faut y aller.
Après quelques dizaines de kilomètres cap au Nord, nous sommes arrivés à une bifurcation stratégique ou deux options s'offraient à nous.
Il fallait prendre une décision.
Conseil de famille sur le parking d’une petite auberge locale en pleine campagne, allons-nous rejoindre la nationale pour un trajet direct d’une heure jusqu’à Tortoli ou allons-nous respecter la planification et nous engager sur l’itinéraire de montagne de plus de 150 km pour rejoindre notre hôtel ?
Petites précisions d'importances, non seulement les montagnes étaient recouvertes de nuages bas et gris tellement épais que l’on ne distinguait plus les reliefs mais nous avions tous les gants complètement trempés y compris pour la majorité du groupe, les bottes pleines d’eau.
Fallait-il mettre fin au supplice ?
Cris du cœur unanime de l’ensemble des participants : on y va par les montagnes, un peu d’eau ne nous fait pas peur, trempé pour trempé…
Et puis on est pas des …..
En plus il ne fait pas froid….
Vous avez saisi l’idée…
Ce parcours de montagne et ses toutes petites routes reculées au milieu de nulle part fut tout simplement magique.
La pluie, les routes mouillées, le brouillard en altitude avec une visibilité d’à peine une vingtaine de mètres….
Mais quelle aventure merveilleuse, des moments très forts partagés avec une poignée de cinglés !
Redescendus sur le front de mer, la pluie a cessée lorsque nous avons rejoint notre hôtel.
Nous avons pu garer les motos devant l’établissement et rapidement prendre possession de nos chambres.
La douche puis le sèche-cheveux qui a bien servi à sécher nos affaires, ont été les bienvenus.
Les motos, garées devant l’hôtel ne craignaient rien.
Il y a très peu de délinquance en Sardaigne et la vidéo surveillance est installée partout dans la plus part des villes.
90% de la clientèle était composée de motards.
Tous les styles étaient représentés, les Maxi Trail, les Roadsters, les sportives et même les Harley.
Très bonne adresse.
L’hôtel est situé sur l’avenue principale et commerçante de Tortoli.
C’est dans un tabac / souvenirs que la patronne nous a indiqué l’adresse de la meilleure pizzeria du coin.
En plus nous dit-elle, vous ne pouvez pas vous tromper, elle se situe à côté d’une Gelateria !!!
Il n’était que 18h10 mais les émotions de cette journée de roulage exceptionnelle nous ont donné faim.
Comme la pizzeria n’ouvrait qu’une heure plus tard, nous avons décidé de nous rendre sur le trottoir d’en face dans un petit bar local pour déguster une de leur spécialité.
Nous étions tellement bien reçu par le patron qui nous a servi des gâteaux d’apéritif et des tapas, que nous y sommes restés et commandé une deuxième puis une troisième tournée de bières locales avant que la faim qui nous tenaillait le ventre nous pousse à nous rendre à la pizzeria pour enfin attaquer les choses sérieuses.
Nous avons été très bien reçu par une équipe dynamique et très sympathique.
Les pizzas, énormes et bien garnies, cuites au feu de bois, étaient délicieuses.
Repus, nous nous sommes empressés d’aller prendre le dessert à la Gelateria d’à côté.
Le paradis sur terre!!
Des parfums à ne plus pouvoir les compter, des goûts inconnus chez nous, une glace de qualité servie généreusement !!
Ils avaient même une glace spéciale « Mister Nico » un délice.
Encore une magnifique journée bien remplie.
Il ne nous restait plus qu’à passer une bonne nuit pour pouvoir profiter pleinement de la journée de roulage du lendemain en espérant que les prévisions météo qui annonçaient la pluie se trompent, mais çà il ne fallait pas trop y compter….
La suite au prochain épisode
Miracle, nous n’osions pas y croire même dans nos rêves les plus fous…
La météo ne s’est pas détériorée et malgré un ciel couvert, il ne pleut toujours pas.
Nous allons pouvoir profiter de cette deuxième journée de roulage de 345 km pour découvrir les parties Sud et Sud Est de la Sardaigne dans des conditions de roulage acceptables.
A la vue du temps clément, nous nous retrouvons tous au petit déjeuner, buffet continental à volonté, en pleine forme, de très bonne humeur et motivés par le programme de la journée.
Le départ se fait tranquillement le temps de faire chauffer les montures.
Notre itinéraire nous amènera sur les petites routes loin des axes de circulation principaux pour longer au plus près la mer et profiter au maximum des magnifiques paysages côtiers.
Il est toujours très difficile de décrire les sensations ressenties au guidon de sa machine sur ce genre de petites routes sinueuses où les virages s’enchainent et sont avalés à un petit rythme sympa avec fluidité.
Quel bonheur de voir les motos se suivre et danser en rythme dans des enchainements Droite Gauche sans fin.
Nous avons tout de même, tout au long de ce Road Trip, pris grand plaisir à avaler les milliers de petits virages même lorsque nous roulions sous la pluie et que la chaussée était bien mouillée.
La partie Sud de l’île comporte une immense zone désertique avec de nombreuses dunes et plages de rêve.
Un arrêt découverte s’imposait.
Nous n’avons malheureusement pas pu nous arrêter et visiter la capitale Cagliari.
Il faut dire qu’il est totalement impossible de se rendre en véhicule aux abords de la vieille ville et de sa zone touristique.
Les italiens ont passé quasiment toutes leurs villes en ZFE.
Alors que nous quittions Cagliari et que nous avions rejoint les petites routes détournées de l’arrière-pays Sarde en direction du Nord, les premières gouttes de pluies se sont invitées à la fête.
Aucune chance, avec les prévisions météorologiques désastreuses annoncées depuis plusieurs jours, que ce ne soit qu’une averse, il n’y a qu’à regarder le ciel qui était tout gris et totalement bouché.
C’est à ce moment-là que nous avons enfilé nos vêtements de pluie sous une pluie de plus en plus forte.
Le déluge n'a heureusement duré qu'une petite demie heure avant de se transformer en pluie légère pour le reste de la journée.
Mais çà nous ne le savions pas encore.
Nous avons exploité une brève accalmie pour profiter d’un point de vue sur la mer et grignoter un morceau.
La pluie recommence à tomber.
Il faut y aller.
Après quelques dizaines de kilomètres cap au Nord, nous sommes arrivés à une bifurcation stratégique ou deux options s'offraient à nous.
Il fallait prendre une décision.
Conseil de famille sur le parking d’une petite auberge locale en pleine campagne, allons-nous rejoindre la nationale pour un trajet direct d’une heure jusqu’à Tortoli ou allons-nous respecter la planification et nous engager sur l’itinéraire de montagne de plus de 150 km pour rejoindre notre hôtel ?
Petites précisions d'importances, non seulement les montagnes étaient recouvertes de nuages bas et gris tellement épais que l’on ne distinguait plus les reliefs mais nous avions tous les gants complètement trempés y compris pour la majorité du groupe, les bottes pleines d’eau.
Fallait-il mettre fin au supplice ?
Cris du cœur unanime de l’ensemble des participants : on y va par les montagnes, un peu d’eau ne nous fait pas peur, trempé pour trempé…
Et puis on est pas des …..
En plus il ne fait pas froid….
Vous avez saisi l’idée…
Ce parcours de montagne et ses toutes petites routes reculées au milieu de nulle part fut tout simplement magique.
La pluie, les routes mouillées, le brouillard en altitude avec une visibilité d’à peine une vingtaine de mètres….
Mais quelle aventure merveilleuse, des moments très forts partagés avec une poignée de cinglés !
Redescendus sur le front de mer, la pluie a cessée lorsque nous avons rejoint notre hôtel.
Nous avons pu garer les motos devant l’établissement et rapidement prendre possession de nos chambres.
La douche puis le sèche-cheveux qui a bien servi à sécher nos affaires, ont été les bienvenus.
Les motos, garées devant l’hôtel ne craignaient rien.
Il y a très peu de délinquance en Sardaigne et la vidéo surveillance est installée partout dans la plus part des villes.
90% de la clientèle était composée de motards.
Tous les styles étaient représentés, les Maxi Trail, les Roadsters, les sportives et même les Harley.
Très bonne adresse.
L’hôtel est situé sur l’avenue principale et commerçante de Tortoli.
C’est dans un tabac / souvenirs que la patronne nous a indiqué l’adresse de la meilleure pizzeria du coin.
En plus nous dit-elle, vous ne pouvez pas vous tromper, elle se situe à côté d’une Gelateria !!!
Il n’était que 18h10 mais les émotions de cette journée de roulage exceptionnelle nous ont donné faim.
Comme la pizzeria n’ouvrait qu’une heure plus tard, nous avons décidé de nous rendre sur le trottoir d’en face dans un petit bar local pour déguster une de leur spécialité.
Nous étions tellement bien reçu par le patron qui nous a servi des gâteaux d’apéritif et des tapas, que nous y sommes restés et commandé une deuxième puis une troisième tournée de bières locales avant que la faim qui nous tenaillait le ventre nous pousse à nous rendre à la pizzeria pour enfin attaquer les choses sérieuses.
Nous avons été très bien reçu par une équipe dynamique et très sympathique.
Les pizzas, énormes et bien garnies, cuites au feu de bois, étaient délicieuses.
Repus, nous nous sommes empressés d’aller prendre le dessert à la Gelateria d’à côté.
Le paradis sur terre!!
Des parfums à ne plus pouvoir les compter, des goûts inconnus chez nous, une glace de qualité servie généreusement !!
Ils avaient même une glace spéciale « Mister Nico » un délice.
Encore une magnifique journée bien remplie.
Il ne nous restait plus qu’à passer une bonne nuit pour pouvoir profiter pleinement de la journée de roulage du lendemain en espérant que les prévisions météo qui annonçaient la pluie se trompent, mais çà il ne fallait pas trop y compter….
La suite au prochain épisode
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Re: CR de la Sardegna 2023
Magnifiques étapes, deux faits marquants, un Nico toujours dans la recherche de prouesse, il y en a un qui avait marché sur l'eau, lui roule sur l'eau !
La qualité de l'équipe que rien n'arrête, choisir d'affronter le déluge plutôt que de perdre un seul km du parcours initial, bravooo !
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Ronald- Admin
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Re: CR de la Sardegna 2023
les amis,
Permettez moi de mettre ma casquette d'administrateur.
Si effectivement le j'aime est un début, connaissant l'investissement que représente la rédaction d'un CR, ce certes parce que l'on prend du plaisir à le réaliser mais parce que la volonté est de faire plaisir à tous, une petite ligne de commentaires fait un grand plaisir au rédacteur. Et bien sur pour les participants un petit CR satisfera tout le monde. Merci
Permettez moi de mettre ma casquette d'administrateur.
Si effectivement le j'aime est un début, connaissant l'investissement que représente la rédaction d'un CR, ce certes parce que l'on prend du plaisir à le réaliser mais parce que la volonté est de faire plaisir à tous, une petite ligne de commentaires fait un grand plaisir au rédacteur. Et bien sur pour les participants un petit CR satisfera tout le monde. Merci
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Re: CR de la Sardegna 2023
J’attends la meilleure partie de ce road trip qui arrive, car là les amis il y a énormément à raconter et croyez moi ça dépasse l’entendement
Comme le disait Aristote : Il y a trois sortes d'hommes : les Vivants, les Morts, et ceux qui vont sur la Mer…. Et là il y a une 4ème sorte d’hommes, ceux qui ont bravé cette journée sous une pluie torrentielle
Tremblez motards néophytes !!!!
Comme le disait Aristote : Il y a trois sortes d'hommes : les Vivants, les Morts, et ceux qui vont sur la Mer…. Et là il y a une 4ème sorte d’hommes, ceux qui ont bravé cette journée sous une pluie torrentielle
Tremblez motards néophytes !!!!
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Re: CR de la Sardegna 2023
C'est a cause du sanglier Luxembourgeois, après sa période de pondération, il faut maintenant qu'il se roule dans la boue et mange par terre, et ce qui est inquiétant restera la suite, où va il s'arrêter !!! D'ici qu'il bouffe la gamelle de Nico !
Ronald- Admin
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Re: CR de la Sardegna 2023
Jolie CR et virée mais la prochaine éviter le mois de Janvier ,
Je pense profiter d'un prochain voyage Corse a Propriano et prendre le ferry a Bonifacio pour faire la Sardaigne mais que le coté Nord ,1 journée devrait suffire
Merci pour le partage ge
Je pense profiter d'un prochain voyage Corse a Propriano et prendre le ferry a Bonifacio pour faire la Sardaigne mais que le coté Nord ,1 journée devrait suffire
Merci pour le partage ge
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Re: CR de la Sardegna 2023
EPISODE 4 : Samedi 20 mai – Les montagnes du parc national de Gennargentu
C’est une Team requinquée par une bonne nuit de sommeil qui s’est retrouvée vers 07h30 au petit déjeuner.
Le sujet de discussion et de préoccupation du moment était, vous vous en doutez, le temps menaçant qui malheureusement était annoncé comme très pluvieux par l’ensemble des sites de prévisions météorologiques.
Aucune chance de profiter d’une petite accalmie ou de voir la situation s’améliorer dans les 48 prochaine heures.
Bien au contraire, les précipitations allaient se renforcer et de véritables trombes d’eau étaient annoncées pour les deux prochains jours.
Indice de confiance 100%.
Malgré la forte pluie prévue et qui d’ailleurs s’était mise à tomber comme par hasard alors que nous chargions nos affaires sur les motos, l’ensemble des participants a de façon unanime comme la veille, absolument voulu s’en tenir au Road Book et découvrir coûte que coûte les paysages majestueux des montagnes Sarde.
Plus motivés que çà, cela n’existe pas !
L’itinéraire du jour allait nous faire sillonner et découvrir une partie des petites routes perdues des montagnes du Parc National de Gennargentu sur plus de 264 km,
Un must à faire absolument lors d’une virée moto en Sardaigne !
Si les routes étaient détrempées, l'adhérence n’aura que très rarement fait défaut.
L’asphalte relativement granuleux de notre parcours, offrait une bonne accroche et les amorces de glissades ont été plutôt rares, malgré parfois de courts moments de belles arsouilles et de pure folie….
Plus nous nous enfoncions dans les montagnes, plus le ciel s'assombrissait et les trombes d’eau devenaient violentes.
Alors que nous quittions une zone boisée et que nous débouchions trempés sur un haut plateau vers 1450 m d’altitude, la pluie s’est subitement faite moins drue.
C’est à ce moment précis que nous avons pénétré dans un brouillard à couper au couteau.
La visibilité était tellement réduite que nous ne pouvions rouler à plus de 30 km/h sans risquer l’accident.
L’atmosphère était pesante, magique, enchanteresse !
Imaginez, les motos en file indienne sur une minuscule petite route de montagne haute perchée au milieu de nulle part, dans un brouillard épais, avec par moment des bourrasques latérales de vent qui nous faisaient vaciller et le spectacle irréaliste de la lande aride qui nous entourait et qui se dévoilait de courts instants …..
On se serait cru dans les highlands irlandaises ou dans les Balkans en Transylvanie aux abords du château du comte Dracula…..
Vous voyez le tableau…
Le brouillard a disparu aussi vite qu’il était apparu alors que nous arrivions à l’autre extrémité du plateau et que nous débutions l’ascension du relief suivant.
La petite route communale serpentait tranquillement dans un paysage verdoyant et même si son revêtement n’était pas parfait par endroits, il nous permettait de maintenir une allure acceptable.
Bien sûr il fallait rester très prudent car les orages et les fortes précipitations de la matinée avaient provoqués des coulées de sable et de gravier sur la chaussée.
De nombreuses petites branches et feuillages jonchaient aussi le sol par endroit…..
Alors que cette charmante petite route suivait une courbe à niveau pour contourner le relief (route horizontale, pas de montée ni de descente) nous avons eu une drôle de surprise.
L’asphalte a subitement disparu à la hauteur d’un tout petit panneau annonçant probablement des travaux en italien, pour faire place à une piste damée pleine de cailloux et parsemée de trous.
Moment de panique indescriptible.
Comment est-ce possible de se trouver face à une telle situation !
La préparation minutieuse de nos circuits avec plusieurs logiciels de planification d’itinéraires ainsi que la double vérification de la praticabilité mètre par mètre des routes choisies pour notre Road Trip par le biais des photos satellites de Google Earth et Google Map/Street View ne laissaient rien paraitre !
Tout avait été mis en œuvre pour éviter d’en arriver là…et pourtant….
Grand moment de solitude pour l’ouvreur….et ce n’était encore que le début des mauvaises surprises….
Engagés sous la pluie sur une piste détrempée, derrière un relief montagneux, il ne nous était plus possible de faire demi-tour ou de trouver une éventuelle alternative satisfaisante pour contourner ce tronçon.
Le parc National n’est pas traversé par de nombreuses routes et une fois engagé derrière le relief il faut soit rebrousser chemin soit en faire complètement le tour pour en ressortir.
Vous l’avez compris nous n’avions plus d’autre choix que de continuer droit devant.
C’est donc au pas que nous avons parcouru ce tronçon d’environ 1 km pour ne pas abimer nos motos très lourdement chargées et surtout nos pneus de route/sport totalement inadaptés pour ce type de revêtement…
Vous comprendrez l'embarras que j’ai éprouvé pour avoir malgré moi, mené le groupe sur une piste tout juste carrossable, ne sachant pas combien de temps cela allait durer et si nous allions enfin déboucher à nouveau sur l’asphalte.
Il s’agissait surement d’une opération de réhabilitation d’un tronçon de route abimée par les intempéries de cet hiver.
Ce chantier devait bien prendre fin rapidement, restons confiants !
Mais ce n’était rien à côté de ce qui nous attendait un peu plus loin.
A l’approche d’un virage, la piste a fait place à un tronçon d’asphalte.
Tout le monde s’est réjoui.
Nous allions enfin pouvoir sortir de ce cauchemar.
Finalement ce n’était pas si terrible que çà.
Plus de peur que de mal.
Les réjouissances furent de courte durée.
Vous connaissez la loi de Murphy ou la loi de l’emmerdement maximum…
Et bien voilà nous y sommes…
Sous la pluie battante, les gouttes d’eau sur les visières, une mauvaise visibilité…..il était impossible de voir bien loin.
Ce fameux retour sur l’asphalte a duré 50 mètres.
Nous avons immédiatement déchanté !
Nous venions de nous engager en enfer!
A la sortie du virage, le revêtement avait une fois de plus disparu pour cette fois-ci laisser place, non plus à une piste carrossable mais à un véritable champ de boue jonché d’ornières creusées par les engins de chantier et de trous d’eau à perte de vue….
Nous sommes tous devenus blafards!
Impossible de faire demi-tour pour les raisons déjà évoquées précédemment mais aussi parce que la boue profonde ne nous aurait jamais permis de redémarrer.
C’est bien simple, elle recouvrait totalement les pneus et le bas des jantes….
sans parler du fait que nos pneus route/sport n’avaient aucune accroche et que nos montures dansaient toutes seules de gauche à droite au grès du relief inégal.
Nous ne contrôlions absolument plus rien….
Très étrange sentiment particulièrement désagréable dans ces conditions.
La question présente à l’esprit de tous n’était pas de savoir si nous allions tomber mais quand nous allions tomber.
C’était certain, dans ces conditions, nous n’allions pas pouvoir y échapper.
Pourvu que personne ne se fasse mal…
Très grand moment de solitude vous pouvez nous croire.
De plus, il aurait été impossible de pouvoir porter assistance à qui que ce soit sans se mettre dans la même situation….
S’arrêter avec de la boue au-dessus des chevilles sur des appuis fuyants avec des montures lourdement chargées et impossible à faire tenir sur les béquilles, elles auraient toutes fini par terre c’est garanti.
Mes pensées sont immédiatement allées pour mes compagnons de route.
Sur les six machines il y en avait 5 à grand débattement, 3 Maxi Trail, 2 Supermotard, elles sauront se débrouiller…
Mais il y avait aussi 1 Roadster…..dans la boue profonde….du jamais vu.
Heureusement que ce sont tous des motards expérimentés qui ont su gérer cette épreuve hors du commun avec brio.
Mais sur le coup, nous n’étions vraiment pas fier.
Les motos faisaient ce qu’elles voulaient, les roues avant glissaient en suivant en gros les traces des ornières, nous subissions, impossible de maintenir une trajectoire, surtout ne pas les brusquer sous peine de finir au sol.
Nous étions en mode survie !
Cet épisode boueux s’est étalé sur plus de deux kilomètres et croyez-moi dans ces conditions c’est très très long.
Le retour sur l’asphalte nous a tous délivré d’un immense poids.
Ce fut comme une renaissance !
Un immense sentiment de fierté d’avoir passé cette terrible épreuve nous a submergé sachant que nous étions tous sains et saufs et tirés d’affaire.
Nous pouvions fanfaronner, trop contents de s’en être sorti indemne.
Quelle rigolade en repensant aux styles originaux et aux positions peu académiques de chacun pour traverser cette portion boueuse….si seulement nous avions eu une caméra.
Seule Chloé avait pris plaisir à mettre du gaz et à rouler volontairement dans les flaques d’eau.
Nous restons admiratifs par la prouesse de pilotage de Benji et de la capacité de franchissement de son Roadster, respects.
Depuis cet épisode mémorable, Kalista est le plus heureux des hommes, il vient de terminer haut la main son premier stage franchissement avec sa magnifique Multistrada.
Il maintient sérieusement et dur comme fer (avec beaucoup d’humour) que le parcours boueux s’est étalé sur au moins 10 km !
Vu la rigueur et la précision légendaire des analyses Luxembourgeoises, le comité de course valide officiellement les 10 km de piste boueuse !
Félicitations à tous.
A notre plus grand regret, nous n’avons malheureusement ni eu le temps ni le courage de prendre des photos.
Les appareils se trouvaient à l’abris de l'humidité au fond de la poche de nos blousons recouverts par les vêtements de pluie fermés de façon la plus étanche possible pour éviter de se retrouver mouillés par les trombes d’eau qui n’ont pas cessées de nous arroser toute la journée.
Ce n’était vraiment pas des conditions propices à ce genre d’exercice….
Nous allions enfin pouvoir poursuivre notre itinéraire sur une route bitumée dans des conditions quasi normales et c’est ce qui importait le plus.
Toujours sous la pluie battante, nous avons entamer notre descente en direction du bord de mer.
Au pied du relief, une petite station-service/bar restaurant nous tendait la main.
L’occasion était trop belle.
Nous allions pouvoir ravitailler nos montures et nous offrir une pause plus que méritée pour se remettre de nos émotions devant un café bien chaud.
Les derniers 50 km qui nous séparaient du camping de Cala Gonone ont été avalés rapidement sous un ciel étonnamment plus clément.
En effet si la couverture nuageuse est restée bien grise avec un plafond toujours très bas, la pluie a décidé de faire une courte pause bien appréciée pour notre arrivée triomphale au camping.
L’accès au petit village de pêcheur de Cala Gonone se fait à partir du bourg de Dorgali situé à l’extrême Est du plateau montagneux de Nuoro en bord de mer.
L’arrête rocheuse qui borde ce plateau est traversée par un long tunnel qui débouche sur une falaise surplombant la mer à plus de 400 mètres d’altitude !!
Le spectacle est tout simplement magique !
Les nuages étaient encore accrochés à la falaise lorsque nous avons entamé notre descente en direction du village.
La petite route abrupte et ses nombreux lacets serrés étaient un véritable régal à piloter.
Nous découvrons petit à petit le trait de côte et la mer qui progressivement se dévoilent en sortant de la brume.
Le check in au camping de Cala Gonone et la prise en compte de nos bungalows pour les deux prochaines nuits s’est fait rapidement.
Les motos toujours pleines de boue sont garées juste devant les chalets.
Réfugiés à l’abri de la pluie, dans nos chambrées douillettes, les vêtements ont rapidement été mis à sécher sous les clims réversibles.
Le grand luxe.
Après une bonne douche bien chaude, nous avons profité d’une courte accalmie pour visiter le port et ses ruelles commerçantes/touristiques situées à 200 mètres à peine de notre camping.
Cette journée de plus de 264 km de roulage sous la pluie, particulièrement chargée en émotions fortes, nous avait quand même un peu éprouvé.
C’est donc à la pizzeria du camping que nous avons décidé de nous établir pour la soirée avant de retrouver la quiétude de nos chalets respectifs et leur douce chaleur.
Bien nous en a pris car la pluie a rapidement décidé de redoubler d’intensité jusqu’à nous offrir un véritable déluge qui durera toute la nuit conformément aux prévisions météo de l’ensemble des chaines locales.
Allons-nous pouvoir rouler demain ?
Surement pas sur tout l’itinéraire prévu, c’est certain.
Nous étions pessimistes et fatalistes, on verra bien demain matin au saut du lit !
Suite au prochain épisode.
C’est une Team requinquée par une bonne nuit de sommeil qui s’est retrouvée vers 07h30 au petit déjeuner.
Le sujet de discussion et de préoccupation du moment était, vous vous en doutez, le temps menaçant qui malheureusement était annoncé comme très pluvieux par l’ensemble des sites de prévisions météorologiques.
Aucune chance de profiter d’une petite accalmie ou de voir la situation s’améliorer dans les 48 prochaine heures.
Bien au contraire, les précipitations allaient se renforcer et de véritables trombes d’eau étaient annoncées pour les deux prochains jours.
Indice de confiance 100%.
Malgré la forte pluie prévue et qui d’ailleurs s’était mise à tomber comme par hasard alors que nous chargions nos affaires sur les motos, l’ensemble des participants a de façon unanime comme la veille, absolument voulu s’en tenir au Road Book et découvrir coûte que coûte les paysages majestueux des montagnes Sarde.
Plus motivés que çà, cela n’existe pas !
L’itinéraire du jour allait nous faire sillonner et découvrir une partie des petites routes perdues des montagnes du Parc National de Gennargentu sur plus de 264 km,
Un must à faire absolument lors d’une virée moto en Sardaigne !
Si les routes étaient détrempées, l'adhérence n’aura que très rarement fait défaut.
L’asphalte relativement granuleux de notre parcours, offrait une bonne accroche et les amorces de glissades ont été plutôt rares, malgré parfois de courts moments de belles arsouilles et de pure folie….
Plus nous nous enfoncions dans les montagnes, plus le ciel s'assombrissait et les trombes d’eau devenaient violentes.
Alors que nous quittions une zone boisée et que nous débouchions trempés sur un haut plateau vers 1450 m d’altitude, la pluie s’est subitement faite moins drue.
C’est à ce moment précis que nous avons pénétré dans un brouillard à couper au couteau.
La visibilité était tellement réduite que nous ne pouvions rouler à plus de 30 km/h sans risquer l’accident.
L’atmosphère était pesante, magique, enchanteresse !
Imaginez, les motos en file indienne sur une minuscule petite route de montagne haute perchée au milieu de nulle part, dans un brouillard épais, avec par moment des bourrasques latérales de vent qui nous faisaient vaciller et le spectacle irréaliste de la lande aride qui nous entourait et qui se dévoilait de courts instants …..
On se serait cru dans les highlands irlandaises ou dans les Balkans en Transylvanie aux abords du château du comte Dracula…..
Vous voyez le tableau…
Le brouillard a disparu aussi vite qu’il était apparu alors que nous arrivions à l’autre extrémité du plateau et que nous débutions l’ascension du relief suivant.
La petite route communale serpentait tranquillement dans un paysage verdoyant et même si son revêtement n’était pas parfait par endroits, il nous permettait de maintenir une allure acceptable.
Bien sûr il fallait rester très prudent car les orages et les fortes précipitations de la matinée avaient provoqués des coulées de sable et de gravier sur la chaussée.
De nombreuses petites branches et feuillages jonchaient aussi le sol par endroit…..
Alors que cette charmante petite route suivait une courbe à niveau pour contourner le relief (route horizontale, pas de montée ni de descente) nous avons eu une drôle de surprise.
L’asphalte a subitement disparu à la hauteur d’un tout petit panneau annonçant probablement des travaux en italien, pour faire place à une piste damée pleine de cailloux et parsemée de trous.
Moment de panique indescriptible.
Comment est-ce possible de se trouver face à une telle situation !
La préparation minutieuse de nos circuits avec plusieurs logiciels de planification d’itinéraires ainsi que la double vérification de la praticabilité mètre par mètre des routes choisies pour notre Road Trip par le biais des photos satellites de Google Earth et Google Map/Street View ne laissaient rien paraitre !
Tout avait été mis en œuvre pour éviter d’en arriver là…et pourtant….
Grand moment de solitude pour l’ouvreur….et ce n’était encore que le début des mauvaises surprises….
Engagés sous la pluie sur une piste détrempée, derrière un relief montagneux, il ne nous était plus possible de faire demi-tour ou de trouver une éventuelle alternative satisfaisante pour contourner ce tronçon.
Le parc National n’est pas traversé par de nombreuses routes et une fois engagé derrière le relief il faut soit rebrousser chemin soit en faire complètement le tour pour en ressortir.
Vous l’avez compris nous n’avions plus d’autre choix que de continuer droit devant.
C’est donc au pas que nous avons parcouru ce tronçon d’environ 1 km pour ne pas abimer nos motos très lourdement chargées et surtout nos pneus de route/sport totalement inadaptés pour ce type de revêtement…
Vous comprendrez l'embarras que j’ai éprouvé pour avoir malgré moi, mené le groupe sur une piste tout juste carrossable, ne sachant pas combien de temps cela allait durer et si nous allions enfin déboucher à nouveau sur l’asphalte.
Il s’agissait surement d’une opération de réhabilitation d’un tronçon de route abimée par les intempéries de cet hiver.
Ce chantier devait bien prendre fin rapidement, restons confiants !
Mais ce n’était rien à côté de ce qui nous attendait un peu plus loin.
A l’approche d’un virage, la piste a fait place à un tronçon d’asphalte.
Tout le monde s’est réjoui.
Nous allions enfin pouvoir sortir de ce cauchemar.
Finalement ce n’était pas si terrible que çà.
Plus de peur que de mal.
Les réjouissances furent de courte durée.
Vous connaissez la loi de Murphy ou la loi de l’emmerdement maximum…
Et bien voilà nous y sommes…
Sous la pluie battante, les gouttes d’eau sur les visières, une mauvaise visibilité…..il était impossible de voir bien loin.
Ce fameux retour sur l’asphalte a duré 50 mètres.
Nous avons immédiatement déchanté !
Nous venions de nous engager en enfer!
A la sortie du virage, le revêtement avait une fois de plus disparu pour cette fois-ci laisser place, non plus à une piste carrossable mais à un véritable champ de boue jonché d’ornières creusées par les engins de chantier et de trous d’eau à perte de vue….
Nous sommes tous devenus blafards!
Impossible de faire demi-tour pour les raisons déjà évoquées précédemment mais aussi parce que la boue profonde ne nous aurait jamais permis de redémarrer.
C’est bien simple, elle recouvrait totalement les pneus et le bas des jantes….
sans parler du fait que nos pneus route/sport n’avaient aucune accroche et que nos montures dansaient toutes seules de gauche à droite au grès du relief inégal.
Nous ne contrôlions absolument plus rien….
Très étrange sentiment particulièrement désagréable dans ces conditions.
La question présente à l’esprit de tous n’était pas de savoir si nous allions tomber mais quand nous allions tomber.
C’était certain, dans ces conditions, nous n’allions pas pouvoir y échapper.
Pourvu que personne ne se fasse mal…
Très grand moment de solitude vous pouvez nous croire.
De plus, il aurait été impossible de pouvoir porter assistance à qui que ce soit sans se mettre dans la même situation….
S’arrêter avec de la boue au-dessus des chevilles sur des appuis fuyants avec des montures lourdement chargées et impossible à faire tenir sur les béquilles, elles auraient toutes fini par terre c’est garanti.
Mes pensées sont immédiatement allées pour mes compagnons de route.
Sur les six machines il y en avait 5 à grand débattement, 3 Maxi Trail, 2 Supermotard, elles sauront se débrouiller…
Mais il y avait aussi 1 Roadster…..dans la boue profonde….du jamais vu.
Heureusement que ce sont tous des motards expérimentés qui ont su gérer cette épreuve hors du commun avec brio.
Mais sur le coup, nous n’étions vraiment pas fier.
Les motos faisaient ce qu’elles voulaient, les roues avant glissaient en suivant en gros les traces des ornières, nous subissions, impossible de maintenir une trajectoire, surtout ne pas les brusquer sous peine de finir au sol.
Nous étions en mode survie !
Cet épisode boueux s’est étalé sur plus de deux kilomètres et croyez-moi dans ces conditions c’est très très long.
Le retour sur l’asphalte nous a tous délivré d’un immense poids.
Ce fut comme une renaissance !
Un immense sentiment de fierté d’avoir passé cette terrible épreuve nous a submergé sachant que nous étions tous sains et saufs et tirés d’affaire.
Nous pouvions fanfaronner, trop contents de s’en être sorti indemne.
Quelle rigolade en repensant aux styles originaux et aux positions peu académiques de chacun pour traverser cette portion boueuse….si seulement nous avions eu une caméra.
Seule Chloé avait pris plaisir à mettre du gaz et à rouler volontairement dans les flaques d’eau.
Nous restons admiratifs par la prouesse de pilotage de Benji et de la capacité de franchissement de son Roadster, respects.
Depuis cet épisode mémorable, Kalista est le plus heureux des hommes, il vient de terminer haut la main son premier stage franchissement avec sa magnifique Multistrada.
Il maintient sérieusement et dur comme fer (avec beaucoup d’humour) que le parcours boueux s’est étalé sur au moins 10 km !
Vu la rigueur et la précision légendaire des analyses Luxembourgeoises, le comité de course valide officiellement les 10 km de piste boueuse !
Félicitations à tous.
A notre plus grand regret, nous n’avons malheureusement ni eu le temps ni le courage de prendre des photos.
Les appareils se trouvaient à l’abris de l'humidité au fond de la poche de nos blousons recouverts par les vêtements de pluie fermés de façon la plus étanche possible pour éviter de se retrouver mouillés par les trombes d’eau qui n’ont pas cessées de nous arroser toute la journée.
Ce n’était vraiment pas des conditions propices à ce genre d’exercice….
Nous allions enfin pouvoir poursuivre notre itinéraire sur une route bitumée dans des conditions quasi normales et c’est ce qui importait le plus.
Toujours sous la pluie battante, nous avons entamer notre descente en direction du bord de mer.
Au pied du relief, une petite station-service/bar restaurant nous tendait la main.
L’occasion était trop belle.
Nous allions pouvoir ravitailler nos montures et nous offrir une pause plus que méritée pour se remettre de nos émotions devant un café bien chaud.
Les derniers 50 km qui nous séparaient du camping de Cala Gonone ont été avalés rapidement sous un ciel étonnamment plus clément.
En effet si la couverture nuageuse est restée bien grise avec un plafond toujours très bas, la pluie a décidé de faire une courte pause bien appréciée pour notre arrivée triomphale au camping.
L’accès au petit village de pêcheur de Cala Gonone se fait à partir du bourg de Dorgali situé à l’extrême Est du plateau montagneux de Nuoro en bord de mer.
L’arrête rocheuse qui borde ce plateau est traversée par un long tunnel qui débouche sur une falaise surplombant la mer à plus de 400 mètres d’altitude !!
Le spectacle est tout simplement magique !
Les nuages étaient encore accrochés à la falaise lorsque nous avons entamé notre descente en direction du village.
La petite route abrupte et ses nombreux lacets serrés étaient un véritable régal à piloter.
Nous découvrons petit à petit le trait de côte et la mer qui progressivement se dévoilent en sortant de la brume.
Le check in au camping de Cala Gonone et la prise en compte de nos bungalows pour les deux prochaines nuits s’est fait rapidement.
Les motos toujours pleines de boue sont garées juste devant les chalets.
Réfugiés à l’abri de la pluie, dans nos chambrées douillettes, les vêtements ont rapidement été mis à sécher sous les clims réversibles.
Le grand luxe.
Après une bonne douche bien chaude, nous avons profité d’une courte accalmie pour visiter le port et ses ruelles commerçantes/touristiques situées à 200 mètres à peine de notre camping.
Cette journée de plus de 264 km de roulage sous la pluie, particulièrement chargée en émotions fortes, nous avait quand même un peu éprouvé.
C’est donc à la pizzeria du camping que nous avons décidé de nous établir pour la soirée avant de retrouver la quiétude de nos chalets respectifs et leur douce chaleur.
Bien nous en a pris car la pluie a rapidement décidé de redoubler d’intensité jusqu’à nous offrir un véritable déluge qui durera toute la nuit conformément aux prévisions météo de l’ensemble des chaines locales.
Allons-nous pouvoir rouler demain ?
Surement pas sur tout l’itinéraire prévu, c’est certain.
Nous étions pessimistes et fatalistes, on verra bien demain matin au saut du lit !
Suite au prochain épisode.
Dernière édition par nico83 le Mer 31 Mai 2023 - 11:05, édité 5 fois
nico83- moderateur
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Re: CR de la Sardegna 2023
Vivement le prochain épisode
pataioli13- desmo sudiste d'argent
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Re: CR de la Sardegna 2023
merci pour ce cr passionnant, j’insiste sur la véracité des 10 km de boue, d’ailleurs je me demande si ce n’était pas plus. enfin, restons humbles. En tout cas pas besoin de GS pour attaquer le vrai tout terrain, d’ailleurs la dénominationSpeed Triple ne veut pas dire moto 3 cylindres rapide, mais « tre strade » ( ma traduction en italien de speed triple). 3 types de routes: mouillées, caillouteuses et boueuses.
kallista- apprenti ducatiste
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Re: CR de la Sardegna 2023
Merci Nico, pour ce compte rendu rocambolesque. C’est vrai que ce fut une journée riche en émotions!
Entre le brouillard à couper au couteau et ce passage special enduro ! J’ai bien cru que je ne m’en sortirais pas Sacré Nico, toujours plein de surprises ça relevait plus du patinage artistique que du pilotage pour le coup. J’avais jamais vu danser un 990 SMT devant moi comme ça. Je suis même arriver au camping ce jour là, avec mon diplôme de chasseurs. (Voir Photo) bref, le caleçon que je portais cette journée restera marqué à jamais.
J’ai hâte de voir le compte rendu de la quatrième journée. Juste un grand moment de fraternité motocycliste.
Entre le brouillard à couper au couteau et ce passage special enduro ! J’ai bien cru que je ne m’en sortirais pas Sacré Nico, toujours plein de surprises ça relevait plus du patinage artistique que du pilotage pour le coup. J’avais jamais vu danser un 990 SMT devant moi comme ça. Je suis même arriver au camping ce jour là, avec mon diplôme de chasseurs. (Voir Photo) bref, le caleçon que je portais cette journée restera marqué à jamais.
J’ai hâte de voir le compte rendu de la quatrième journée. Juste un grand moment de fraternité motocycliste.
Tibenj- apprenti ducatiste
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Re: CR de la Sardegna 2023
Tibenj , j'espère que tu as gardé une belle plume ....tu as acquis le droit de l'ajouter sur ton bandeau pour attester de ta bravoure ce jour-là
joko- moderateur
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